Est-ce qu’un écrivain est un artiste ?

Est-ce qu’un écrivain est un artiste ?

Qui est le premier écrivain du monde ? Le premier écrivain du monde était en fait une écrivaine. La romancière et anthropologue Yara El-Ghadban nous parle d’une de ses inspirations : la prêtresse sumérienne Enheduanna, première personne de l’histoire de l’humanité à avoir signé son nom comme autrice.4 oct. 2020 Quels sont les types d’écrivains ? Les types d’écrivains Qui peut être artiste ? Les artistes-auteurs d’œuvres littéraires et dramatiques, musicales et chorégraphiques, audiovisuelles et cinématographiques, photographiques, graphiques et plastiques, ainsi que les auteurs de logiciels exercent à titre indépendant une activité de création. Comment être reconnu en tant qu’artiste ? Pour déclarer votre début d’exercice vous devez vous rendre sur le site du Centre de Formailités des Entreprises https://www.cfe.urssaf.fr/CFE_Declaration afin d’obtenir un numéro de Siren/Siret et vous identifier socialement au régime artiste-auteur. Cette démarche est gratuite. Quand Est-on écrivain ? Sur le degré suivant, on trouve ceux qui se considèrent écrivain à partir du moment où ils ont publié un texte — en général via les plateformes d’autopublication type Amazon ou Kobo, ou sur des sites communautaires comme Wattpad.12 nov. 2015

Quelle différence entre écrivain et romancier ?
Pourquoi l’écrivain écrit ?
Quel est le salaire d’un écrivain ?
Pourquoi tout le monde n’est pas artiste ?
Comment se déclarer artiste-auteur ?
Qui devient écrivain ?
Qui paie les écrivains ?
Quel genre de livre se vend le mieux ?
Qui peut devenir un artiste ?
Comment reconnaître un artiste ?
Pourquoi on devient artiste ?
C’est quoi un vrai artiste ?
Est-ce que tout le monde est artiste ?

Quelle différence entre écrivain et romancier ?

C’est quoi la différence ? Dans le Larousse, l’écrivain est défini comme étant celui qui compose des ouvrages littéraires. L’auteur est le créateur d’une œuvre didactique, littéraire, artistique, etc ou la personne qui fait profession d’écrire. Le romancier est auteur de romans.21 avr. 2014

Pourquoi l’écrivain écrit ?

Il écrit pour transmettre des émotions et des perceptions, mais également pour faire découvrir au lecteur sa propre vision du monde. L’écrivain écrit pour faire découvrir au lecteur sa propre vision du monde.25 oct. 2013

Quel est le salaire d’un écrivain ?

Un écrivain gagne entre 1 098 € bruts et 12 738 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 6 918 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.

Pourquoi tout le monde n’est pas artiste ?

Tout le monde ne peut pas être artiste, au fond, parce que nul ne peut l’être : on est artiste quand on fait œuvre, on ne l’est pas quand on ne crée rien ou rien de valable ; en d’autres termes, être artiste n’est pas une capacité qui existerait indépendamment de sa réalisation concrète dans des œuvres d’art.

Comment se déclarer artiste-auteur ?

Pour déclarer votre début d’exercice vous devez vous rendre sur le site du Centre de Formailités des Entreprises https://www.cfe.urssaf.fr/CFE_Declaration afin d’obtenir un numéro de Siren/Siret et vous identifier socialement au régime artiste-auteur. Cette démarche est gratuite.

Qui devient écrivain ?

On peut dire que la décision de devenir écrivain revient à chacun. Le statut peut être considéré actif dès que l’on se consacre de manière régulière à l’écriture, avec comme objectif clair d’être publié ou de publier son livre. On peut aussi se considérer comme écrivain dès que l’on est prêt à s’exposer.9 juin 2021

Qui paie les écrivains ?

Revenus d’auteur = Prix de vente TTC – 5,5 % de TVA – commission des librairies en ligne (30% pour la majorité des libraires mais jusqu’à 40% pour certains) – commission de distribution de 20%. Vous toucherez donc 50% environ du prix HT de votre livre.

Quel genre de livre se vend le mieux ?

Les romans : le genre le plus populaire en France Au même titre que ce classement des meilleures ventes de livres en France, la dernière étude barométrique du Centre national du livre (CNL) confirme que le roman a toujours le vent en poupe dans l’Hexagone.16 déc. 2020

Qui peut devenir un artiste ?

Oui, tout le monde peut devenir artiste, tout le monde peut prendre un crayon et dessiner, prendre des photos, se mettre a faire de la poterie ou chanter. Mais pas tout le monde a le talent qu’il faut, la determination, le vouloir de devenir artiste, de consacrer sa vie aux oeuvres.4 avr. 2019

Comment reconnaître un artiste ?

Les artistes (les vrais…) ont souvent – ont une haute sensibilité et une haute réceptivité à la beauté. Ils relient les points : Si une chose distingue les personnes très créatives des autres, c’est bien la capacité d’entrevoir des possibilités là où les autres n’en voient pas – ou, dans d’autres termes, la vision.2 avr. 2015

Pourquoi on devient artiste ?

la série Les Inspirés pose la question au peintre québecois Yoakim Bélanger. Troisième épisode de notre série Les Inspirés, une suite de portraits d’artistes réalisés par Xavier Ziomek et Viviane de Laveleye. Des rencontres intimes autour de la créativité.5 mai 2021

C’est quoi un vrai artiste ?

Un artiste est un individu faisant (une) œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l’originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes.

Est-ce que tout le monde est artiste ?

Tout le monde ne peut pas être artiste, au fond, parce que nul ne peut l’être : on est artiste quand on fait œuvre, on ne l’est pas quand on ne crée rien ou rien de valable ; en d’autres termes, être artiste n’est pas une capacité qui existerait indépendamment de sa réalisation concrète dans des œuvres d’art.


nous allons évoquer le statut d’artiste le rôle des artistes et puis leur condition dans la société contemporaine tout simplement parce que le palais des beaux-arts de lille propose de découvrir ce rêve d’être artiste une exposition qui va s’ouvrir le 20 septembre donc à lille jusqu’au 6 janvier vous aurez la possibilité de voir une centaine d’heures d’hier et d’aujourd’hui manet renoir claudel frida kahlo marina abramovic ou jeff koons par exemple bruno girveau vous êtes le directeur du palais des beaux-arts de lille vous allez nous présenter dans quelques instants cette exposition en face de vous une sociologue nathalie annick bonjour vous êtes sociologue notamment de l’art on vous doit beaucoup d’ouvragés sur l’art aujourd’hui notamment sur le statut d’artiste et la notion d’auteur sur l’art contemporain avec le triple jeu de l’art contemporain et comme vous le savez c’est la saison des prix littéraires cette saison elle s’est ouverte hier avec un prix le prix blue jean marc roberts qui a été décerné à la maison de la radio le prix il est allé à une romancière que vous avez entendu dans les matins et emma becker elle a publié un ouvrage qui s’intitule la maison publié aux éditions flammarion alors le prix blues un prix qui récompense traditionnellement le deuxième troisième roman d’un auteur auquel on fait confiance pour poursuivre une oeuvre là en l’occurrence emma becker a à raconter son séjour pendant deux ans dans une maison close de berlin et j’aimerais vous demander nathalie et nick dans quelle mesure ce statut d’artiste pour en l’occurrence un romancier une romancière il s’accompagne aujourd’hui de cette tentative alors ou bien de récits personnels d’auto fiction ça vaut pour donc emma becker ça vaut pour un autre roman dont on a beaucoup parlé pour d’autres raisons celui de yann moix orléans bref votre point de vue de sociologue sur ce fait ce fait nouveau disons que les frontières de la vie privée se sont beaucoup pas baissé c’est à dire que la différence entre vie publique et vie privée est beaucoup moins net que elle a pu l’être auparavant et qu’il est devenu relativement admis même standardisés que un auteur plutôt qu’un artiste en l’occurrence on a plutôt tendance à attribuer le mot artiste à des plasticiens à des peintres des sculpteurs mais là en l’occurrence c’est un artiste mais sous la forme d’un auteur littérairement on a plutôt aujourd’hui 7 cette idée que il est licite pour un auteur de d’exposer sa vie privée bon ça alors ça donne en effet l’auto fiction ça donne ce type de document ça fait partie me semble-t-il non seulement d’une évolution des genres littéraires mais aussi de ce qui se passe avec les réseaux sociaux qui permettent à tout un chacun d’exposer sa vie privée ça a commencé à la fin des années 90 avec la webcam et ça continue bien sûr aujourd’hui et du même coup bas on a une modification assez générale 2,7 licéité de l’exhibition dans l’espace public de sa vie privée et qui du même coup bas donne aussi des effets dans la vie littéraire et la part de création d’imagination qui étaient traditionnellement associée à l’artiste est ce qu’elle disparaisse qu’elle se transforme nathalie et nick la part d’imagination a toujours été en effet très fortement associée à la création artistique mais elle n’est pas la seule puisque il ya aussi toute une dimension de mise en forme documentaire delà de la restitution de l’expérience vécue qui fait partie aussi de la création littéraire on a toutes sortes de grandes oeuvres qui ne prétendent pas à avoir une imagination débordante mais qui sont des oeuvres par la qualité de du style de la construction enfin du travail proprement littéraire qui permet de de rendre compte de la réalité donc voilà on a ces deux tendances à la tendance très très imaginative et la tendance plutôt réaliste documentaire qui qui est dans le l’histoire littéraire depuis quasiment les origines aujourd’hui il ya un autre phénomène alors vous nous direz tout deux s’il s’agit d’un phénomène nouveau c’est le phénomène de starification d’un nom d’artiste et comme j’ai le privilège de traverser paris à côté de la maison de la radio on est en train de s’emballer pour le déballer bientôt vaste vaste culture les tulipes de jeff koons qui vont être officiellement dévoilé le 4 octobre c’est une oeuvre qui a fait polémique peut être pourrez vous rappeler d y en quelques points nathalie et nick pourquoi elle l’a fait polémique et en quoi celle ci est représentative là aussi d’une nouvelle facette du statut d’artiste oui alors sur la polémique c’est très intéressant c’est le genre de polémique que j’ai adoré étudié bon je ne le fais plus mais là je il y avait vraiment de la matière puisque il y a eu le milieu de l’art contemporain le milieu des spécialistes ces clivé ce qui est très très rare d’habitude l’art contemporain aux poses plutôt les spécialistes au grand public est là c’est à l’intérieur de spécialistes il ya eu une ligne de fracture entre ceux qui défendent est ce cadeau fait à jeff koons à la ville de paris d’un immense bouquet de tulipes stylisé bien sûr en disant c’est un très grand artiste il vaut très cher il est très connu donc c’est un formidable cadeau on ne peut pas le refuser et en face de ses défenseurs de ce cadeau il y avait les détracteurs qui estiment que peut-être alors certains parce qu’ils estiment que jeff koons n’est pas un grand artiste d’autres qui estiment que le problème n’est pas là mais que le problème est que quelqu’un qui vous offre un cadeau n’a pas à décider lui-même l’emplacement c’est ce que disait très bien yves michaud dans un une tribune qu’il avait faite au monde sur le sujet quand votre belle mère via vous offrir un cadeau elle décide pas de l’endroit où vous allez la croche et discuter on pourrait ajouter d’ailleurs que c’est même pire puisque ce serait l’idée que la belle-mère en guise de cadeau offrir et son propre portrait y voyez le portrait d’elle même et imposerait l’endroit où l’accroché puisque ce bouquet tulipes et évidemment pour jeff koons une façon d’utiliser le prestige de la ville de paris pour faire un magnifique écrin à son oeuvre donc c’est quand même un cadeau dont on peut dire qu’il est extrêmement intéressé par ailleurs il ya la question de ce que ça coûte puisque l’oeuvre elle-même ne coûtera rien au contribuable mais elle coûtera 1 directement via la défiscalisation des dons des maisons haine qu’ils ont c’est comme si votre belle-mère en fait vous proposait de d’acheter son cadeau voilà d’une certaine façon ou en tout cas vous demander de payer l’assureur le déménageur l’installateur est serveuse et là pour le coup ça coûte assez cher voilà donc on a une magnifique exemple de conflits autour de l’art contemporain avec ce bouquet de tulipes jeff koons fait partie des artistes qui composent l’exposition qui va s’ouvrir dans quelques jours à lille au palais des beaux-arts que vous dirigez bruno girveau qu’est ce qui représente pour vous jeff koons art je me suis une fan de jeff koons ni de cette oeuvre en particulier que je ne trouve pas sa meilleure en revanche ça démontre que les artistes aujourd’hui meyer aussi sont capables de développer des stratégies stratégie de promotion et d’auto promotion très élaboré très efficace voilà et jeff koons e m’intéresse peut-être pas artistiquement mais plutôt dans son parcours et dans sa capacité à se mettre en avant et c’est un homme remarquablement intelligent et remarquablement cultivé et justement par rapport à cela est ce que la personnalité de l’artiste n’a pas phagocyter chez lui chez d’autres je tirais l’art tout simplement pour y mourir vous c’est arrivé à un point extrême mais en réalité c’est ans est en germe c’est sans doute qu’on va raconter dès la renaissance à partir de man où l’artiste cherche un autre statut il doit développer ses formes de stratégie où il peut mettre en avant par les tout à l’heure de tout fiction peut même déjà se mettre en scène lui-même très tôt soit lui-même soit des biographes qui le font pour lui donc c’est pas c’est pas neuve ce moment c’est pousser un point assez c’est étonnant mais ça n’est pas neuf alors on a cherché des enregistrements de la renaissance n’a pas trouvé en revanche on a retrouvé une archive d’un artiste extrêmement célèbre pour son sens artistique je veux parler de salvador dali n’importe qui n’importe quoi mais je suis beaucoup pire il est beaucoup mieux que cela je suis surtout un traître enfin un traître mais je retrouvais un traître à la classe d’origine est pire que ça un provocateur c’est devenu un provocateur 2 je fais du chocolat landes et oui vous savez imaginer salvador dali dévorant du chocolat à nathalie et on a l’impression que cette figure de dali avec d’autres peut-être warhol elle incarne aujourd’hui une forme d’artistes célèbres qui ne ne déteste pas d’argent également oui on l’appelait à vie d’ado larcins salvador dali c’est l’anagramme de son nom c’est bien connu oui alors ce sont en effet des figures saillantes qui tous viennent tout de suite à l’esprit parce qu’elles sont atypiques justement puisque ce qui est devenu qui piquent ce qui est devenu attendu dans l’image de l’artiste en tout cas depuis la seconde moitié du 19e siècle c’est une idée un peu sacerdotale de l’artiste dévoué à son a pris par la vocation capable de vivre dans la pauvreté dans la misère pour attendre d’eux les conditions d’une de la pleine expression de son de son talent de son oeuvre ont donc van gogh est devenu la figure typique de ce type d’artiste et par rapport à ça un artiste qui réussit tout de suite qui est riche qui est reconnu par le grand public qui passe à la télé c’est vraiment l’opposé de cette figure typique telle qu’elle s’est construite qu’ils ont à partir de l’époque romantique et ensuite donc on y pense beaucoup dé combler dès qu’on les entende et qu’on les voit pas ce qu’ils sont exceptionnelles simplement il faut pas en tirer l’idée que c’est la norme ainsi on pense à eux justement parce qu’ils sont anormaux au sens exceptionnel donc ils sont très peu nombreux à voir cette figure là pour revenir à council a vraiment il incarne l’idée de l’artiste qui gagne énormément d’argent ok quasiment un industriel puisqu’il a un grand atelier il fait travailler des gens et qui travaille essentiellement à partir de l’image de la culture populaire de kitsch qui le monumentalisme histoire du bouquet de tulipes et à partir de cette formule donc on peut dire cette formule il a fait une carrière absolument époustouflante notamment d’un produit financier évidemment cela heurte énormément les conceptions de tous ceux pour qui encore une fois un artiste c’est quelqu’un qui attend la postérité pour être reconnus parce que ce qu’il fait est trop pineau vente pour être reconnue de son temps et qui est capable de sacrifier son confort sa vie privée sa vie familiale et c’est pour l’amour de là on est vraiment dans deux images très très contrastée mais encore une fois les artistes atypiques du point de vue de cette image sont quand même l’exception encore bruno girveau en couverture de ce catalogue consacré à cette exposition que vous allez donner au palais des beaux-arts de lille à partir du 20 septembre et à frida kahlo qui incarne l une autre figure de l’artiste oui le gouverneur et où ils sont il ya un sujet dans le sujet qui est celui de la place du statut des femmes artistes voilà qui est en filigrane qui serait en fait le sujet d’une véritable exposition qu’on n’a pas fait et dans lequel foucault frida kahlo illustre bien mais on a d’autres artistes qui ou un grand talent et qui n’émergera que dans la deuxième moitié du xxème siècle voire 21e siècle parce que les intérêts occultes et soit par leur compagnon donc on y voit que le capes 1 but camille claudel et de renard mais je suis très las kahlo et diego rivera aujourd’hui ces cadeaux qu’elle emporte sur des rats mais il a fallu pratiquement 70 ans 81 ans pour que pour que ça arrive voilà donc et c’est une femme les scripts et c’est justifié est ce que diego rivera et frida kahlo ce qui leur présentent leurs oeuvres bref si vous pouviez les présenter bruno girveau ce dos dont deux artistes mexicains qui ont vécu ensemble dans une relation assez orageuses et que des éclipses une grande partie de leurs vices et des grues rats qui est sous les feux de la rampe qui est invité dans le monde entier pour peindre des fresques un peu partout et frida kahlo vit un peu dans l’ombre alors qu’elle a une vraie une activité d’artiste voilà donc cette histoire est une histoire dans l’histoire et on a voulu qu’elle soit présente puisqu’on a dans toutes les sections et non dans tout l’ensemble de l’exposition cette question des femmes qui en réalité n’ont pas accès au métier d’artiste tout simplement parce qu’il leur est interdit quand vous avez votre d’ailleurs métier ça veut dire que diego rivera ne méritait pas si alors je j’ai envie de tempérer beaucoup de choses qu’on a dites c’est à dire on peut être comme dali très très fort sur son auto promotion et être un grand artiste de même que l’on peut avoir un couple d’artistes dont les les deux oeuvres au rang de valeur voilà dans le cas des rôdeurs et claudel c’est évident c’est sont deux génies en un qui va éclipser lot probablement parce que c’est un homme puisqu’il est meilleur il pas meilleur je sais pas moi de venir mais pas se bloquer nos maîtres si c’était que quelques mètres du canal le dell voilà dans le cas de donc non on peut être voir un couple d’artistes dont les oeuvres sont d’égalé valeur ça veut dire que dali qui est devenu c’était peut-être même pas nécessairement par son armée par son image la manière dont il disait mérite selon vous d’être réévalué ou d’avoir sa place mais il l’a déjà été c’est un grand artiste c’est indéniable après c’est un homme qui aimait l’argent c’est un homme voilà ce qui est intéressant chez d’alice et qu’ il s’ nathalie et nick l’a dit ils sont très peu nombreux à être sollicité aussitôt par la publicité à faire même aujourd’hui même jeff koons à ma connaissance il fait pas de publicité pour des produits on a vaguement du warhol qui mange un hamburger qu’on montre aussi dans l’exposition qui est un burger king au lieu d’un mcdo ils sont très peu nombreux donc c’est effectivement c’est la partie visible de l’iceberg très peu d’artistes ont lanaudière est suffisante pour voir s’il y en a qui pourraient à kingsey sont pas prêtés c’est le cas de la lie puisque je crois qu’il est mais aussi qu’on le voit en tout cas talent y est en tout cas très peu d’artistes au sens des créateurs les peintres les sculpteurs les écrivains compositeurs précisé en revanche il faut penser que le mot artiste est très fortement associés notamment dans les classes populaires non pas aux créateurs mais aux interprètes au chanteur aux acteurs etc et là on a tout un phénomène de mise en visibilité qui crée des alors pour le coup les vraies stars au sens strict du terme est où là la publicité et l’utilisation de son image pour des fins de promotion publicitaire est absolument banal on voit beaucoup d’acteurs qui vante un des marques de deux produits à la télévision et ça ça fait partie de la norme pour les artistes interprètes séquestre girbaud mais c’est une question qui se pose est très tôt effectivement l’expulsion ne parle que des artistes qu’on appellerait qu’on appelle aujourd’hui plasticiens artistes visuels donc pour faire simple un sculpteur et architecte et puis aujourd’hui vidéaste canton on a interrogé puisqu’on le fait temps en temps le public au mont même commence à concevoir l’exposition c’est quoi un artiste pour vous neuf fois sur dix ça n’est pas un peintre un sculpteur c’est un chanteur dont c’est ce que vous disiez un interprète et non pas un créateur donc cela on image forte et quand on lit observa même au delà puisque d’user fréquemment je n’ai pas eu ma paie c’est un artiste c’est un footballeur de ce fait que ce génie là c’est un artiste nous mêmes on a invité dans une opération précédente alain passard chef grands chefs de cuisine dans le musée et qui pouvait considérer comme un artisan siens un mot qui est galvaudé en l’occurrence pour les artistes plasticiens il n’accède pas à de très rares exceptions près à une telle une autorité que cette du champion des comédiens oui il fonda tagliani qu’il faut savoir que le substantif artiste est apparue qu’au xviiie siècle pour désigner donc des peintres des sculpteurs et au début du 19ème il a commencé à être appliquée à des interprètes donc en une histoire très tardive est ce qu il faut savoir aussi c’est que le terme artiste est devenu une forme de qualificatifs positif parce que le statut d’artiste est devenu de plus en plus prestigieux à partir du milieu du 19e siècle de sorte que quiconque ait ce qui s’est passé à cette époque là pourquoi ce basculement on s est passé il s’est passée la révolution française c’est à dire qui c’est passé la chute de prestige de l’aristocratie la nécessité d’une certaine façon de trouver d’autres catégories que l’on puisse admirer que l’on puisse considérer comme étant au-dessus des autres et à cette époque la peinture et la sculpture était devenu assez populaire du fait du salon de peinture qui s’était ouvert au xviiie siècle donc beaucoup de gens on peut voir des peintures et du coup avoir envie de devenir eux-mêmes peintre et il ya eu toute une série de modifications liées aux et aux effets la révolution française qui ont fait du statut d’artiste une forme d’élite nathalie et nick tient la gloire de van gogh gogh par exemple c’est l’un de vos livres publiés chez minuit on continue évoqué en votre compagnie et avec bruno girveau directeur du palais des beaux-arts de lille cette exposition qui va s’ouvrir à lille le 20 septembre sur l’artiste les artistes il est 8 heures sur france culture les matins de france culture 7h 9h guillaume erner donc quelques jours le 20 septembre exactement va s’ouvrir à lille au palais des beaux-arts une exposition qui propose de découvrir le rêve d’être artiste à travers plus d’une centaine d’oeuvres d’hier et d’aujourd’hui manet renoir claudel frida kahlo marina abramovic et jeff koons on en parle on en profite pour s’interroger sur ce que c’est que ce statut d’artiste aujourd’hui nous sommes en compagnie de bruno girveau qui est directeur du palais des beaux-arts de lille et de nathalie hennig sociologue qui appuyée de nombreux ouvrages à cette condition d’artiste par exemple du peintre à l’artiste aux éditions de minuit avec peut-être une manière précise de situer cette naissance du statut d’artiste bruno girveau je n’ai pas dit d’artistes mais du statut d’artiste c’est la signature qui est le premier artiste à avoir signé son oeuvre alors c’est difficile à dire parce qu’en fait le la signature existe ou d’autres formes avant d’être là signatures d’artistes des monogrammes démarque par exemple chez les orfèvres est assez fréquent que l’on puisse identifier une pièce là où le tournant ça va être autour de 450 c’est quand dès le coup pour devenir des artistes au sens moderne du terme quelques peintres sculpteurs vont poser leur nom sur leurs oeuvres ça a deux sens un évident c’est littéralement celui de se faire un nom donc avec une chance si l’oeuvre survie de passer à la postérité qu’on sache que c’est le deuxième est plus important c’est celui qui fait que ça n’est plus du point de vue de celui qui l’a fait un simple objet avec une fonction ou rituelles fonctionnel mais une oeuvre d’art donc ça autonomise l’objet ce qu’il faut comprendre c’est que la signature à ce moment là n’est encore qu’une exception ce sont quelques hommes et quelques femmes ont lu mineurs orfèvres peintres sculpteurs exceptionnellement et que ça ne se généralisera qu’à la période moderne avec la conjonction et la mise en place d’un système marchand ou xviiie siècle qui se généralisera au 19e où il a la signature devient systématique parce qu’elle est pas seulement un passeport pour l’éternité mais elle est aussi un certificat une forme d’identification et que on sait que c’est cet artiste qui l’a fait si cet artiste a déjà une certaine cote commercial c’est à ce moment là signature devient systématique donc ça c’est vraiment la cour fondateur quand même ça ça prend beaucoup de temps mais d’ailleurs toute la question du statut de l’artiste prend beaucoup de temps c’est ce qu’a expliqué la technique dans tous ces ouvrages c’est que ça ne se fait pas en fait une autre expulsion court sur cinq siècles entre l’artisan qui commence à signer et qui essaient d’autonomiser son oeuvre alors par exemple est aujourd’hui jean fouquet j’en parle oui il est exposé dans cette île sera pas exposé puisse mais il sera sous une autre forme une forme de ce que le médaillon médaille en argent frais puisqu’on ne sort pas du louvre voilà c’est un tout petit médaillon ou qui est important dans l’histoire l’art occidental puisque c’est la première fois qu’un artiste à la fois fait son auto portrait est le signe de son nom c’est une toute petite chose un qui fait quelques centimètres de diamètre et qui en fait se trouvait dans le cadre d’un diptyque était une commande religieuse mais c’est la première fois ici mieux doublement et il signe un doublement oui absolument il sait son visage c’est son design et son nom ait alors on pense parce que donc ce médaillon il est daté de 14 151 on pense aussi aux époux arnolfini de van eyck alors là c’est 14 sont 34 c’est un voilà donc autour de 14 150 puisque ses affaires une chronologie exacte de ce phénomène mais oui on signe fouquet c’est le premier autoportrait avec une signature voilà mais on commence à signer quelques artistes signe d’une façon claire à partie autour de 450 ce qui est intéressant c’est que ces deux phénomènes nathalie et nick sont associés à la génèse de la subjectivité de l’artiche evans ex c’est particulièrement clair puisqu’il signe et il se peint en train de peindre c’est à dire que dans les époux arnolfini un miroir il se reflète dans le miroir par conséquent il y à la construction la visibilité d’une subjectivité d’une sensibilité à l’oeuvre est en tout cas d’une forme d’individualisation de la création de l’oeuvre d’art mais la signature de façon plus générale est toujours un indicateur de ce qu’on appelle maintenant la ratification c’est à dire le fait qu’une pratique en la ratification et ça s’appelle artifical sion et ça veut dire qu’une pratique en vient à être considérés comme de l’art alors qu’elles ne l’étaient pas auparavant et la signature est toujours un indicateur darty fication par exemple les photographies non pas tout de suite été signé mais dès lors qu’il y a signature à ce moment là ça va de pair avec tout un changement de statut juridique commercial institutionnel qui fait qu’ on accède au rang d’art de regarder ce qui se passe dans le cinéma les réalisateurs n’ont commencé à voir leur nom générique très tardivement et à partir du moment où une partie du cinéma a pu être considéré comme étant de l’armée alors l’une des questions qui se posent avec l’artifice gassion japon ce néologisme nathalie et nick et c’est la question également de la reproduction puisque aussi bien pour la photographie que pour le cinéma at on affaire à des oeuvres d’art oui évidemment at on affaire des oeuvres uniques non alors comment résoudre alors là c’est encore un autre concept je veux pas embêter les auditeurs avec des choses difficiles de sculptures et nelson goodman un philosophe américain a très intelligemment distinguer entre les et des oeuvres qui sont des originaux qui réside simplement dans un exemplaire unique comme la peinture et la sculpture et des oeuvres qui résident dans la reproduction de leur du travail initial comme la musique ou là où la littérature est donc évidemment dans tous les cas on a des oeuvres d’art mais qui ont un statut un régime de d’existence très différents bruno girveau oui sur les actions multiples dans l’art en fête qui apparaîtrait dos et ça te permet d’évoquer un sujet sur la signature notamment le monogramme je prends le cas exemplaire de durèrent à la grande artiste est aussi un jeu lire un grand businessman s’y posent un monogramme sur toutes ces offres y compris sur les multiples et d’ailleurs même plus encore sur les multiples c’est à dire les gravir la g c’est sur les gravures il le fait aussi ses peintures c’est pour se protéger donc c’est un déjà un début de coupe ira dans un run ou cinq de ses recueils de graver une formule très amusant qu’on n’oserait pas utilisé aujourd’hui qui est en gros a adressé à ses collègues et aux artistes si jamais tu t’avises de copier une de mes oeuvres ce qui est très pratique et déjà de son temps qu’il est très célèbre mais si toi parce que je suis protégé par l’empereur maximilien premier et qu’on va le confisquer tout est bien donc ne t’avise pas de me copier donc la signature est aussi une forme de protection comme une forme moderne de copyright donc voilà c’est ça c’est tout un système assez complexe dans lequel la signature est un acte fondateur et qui va s’accompagner de beaucoup d’autres choses la mise en place de structures d’enseignement professionnel un système marchand qui va peu à peu se substituer au système académique et qui en gros de façon presque exacerbée celui qu’on connaît encore aujourd’hui et oui ça c’est la construction de la condition sociale de l’artiste n’était liée ni qu’avec le droit d’auteur son apparition sa genèse ou alors le droit d’auteur lui qu ans concerne plutôt donc ce que goodman appelé les oeuvres à l’eau graphique celles qui ne résident pas dans un exemplaire unique mais non la reproduction de copines comme des romans qui existent en toutes sortes d’exemplaires et donc ce qui fait oeuvre n’est pas l’objet lui même mais ce qui a présidé à la fabrication de l’objet donc le droit d’auteur a été créée donc à partir de la fin du xviiie siècle pour protéger justement les auteurs littéraires de la contrefaçon et de la réutilisation de leurs de leurs oeuvres sans qu’il puisse en tirer des bénéfices commerciaux le droit d’auteur ne concerne pas les peintres et les sculpteurs parce que vend directement les objets qu’ils fabriquent la seule chose qui peut les concerner c’est la protection de la reproduction photographique de leurs oeuvres encore des choses un peu compliquées mais voilà pourquoi choisis ton d’être artiste après tout c’est une question qu’on peut se poser alors il ya différentes réponses en voici une qui est donnée par une romancière christine angot je pense que pour tous les artistes être artiste est toujours un plan b c’est à dire devenir artiste c’est toujours ne pas avoir pu faire ce que ce qu’on pensait faire quand on était petit avocat par exemple ou où l’instituteur ou geste pas au médecin ou alors travailler dans une entreprise où peu importe c’est toujours le résultat au fond d’un échec la voix de christine angot bruno girveau vous qui êtes directeur du palais des beaux-arts de lille avec cette exposition qui va s’ouvrir le 20 septembre sur précisément la condition d’artiste est toujours un plan b alors si on parle d’aujourd’hui quand vers la et économique jacky mines d’ailleurs ça vaut pour les siècles passés oui c’est à dire qu’aujourd’hui les artistes qui vivent de leur art c’est ils ont en général un autre métier j’ai l’air majoritairement négative de leur art c’est à peine un quart des les artistes vous vous rappelez quand même les faits c’est que lors du moyen des artistes aujourd’hui tourne autour de 20 mille euros par an et encore ça c’est la moyenne donc là dessus les hommes gagnent 21 milles et les femmes peu près 8000 euros par an donc évident il est difficile de vivre de son métier d’artiste et quand on l’est on est en général aussi un métier périphériques par artistique soit en en scène la réalité c’est que oui même si on se forme pour l’artiste même si on a une appel très tôt à devenir artiste il est rare que l’on puisse en vivre ensuite c’est aussi une construction mythique si tout le monde si on appelait l’expulsion le rêve d’être artiste c’est parce qu’aujourd’hui finance tout le monde finalement ignore la réalité économique de l’artiste mais rêvent d’être artiste alors plutôt on l’a dit chanteur et comédien que peintre sculpteur mais c’est aussi une construction mythique je veux dire par là que très tôt dès la renaissance on va considérer qu’en tout cas pour les génies qu’ils sont nés artistes ce que vous avez appelé lundi le régime vocationnelle dire qu’à un moment les gens comme nazaris à la renaissance est le premier à venir biographe darquise va au besoin d’ailleurs inventé des éléments biographiques pour dire voilà de jeu toy team abu et leur encontre il gardait des chèvres comme lui a demandé son père il dessine une grosse bise sur le sable tellement bien que tu m’as vous êtes et tribu lui et l’emmène dans son atelier pour le former donc ça veut dire que il n’ est artiste et dire que le génie mais qu’elles en sont des gens on vous fait une construction de meetic que font eux mêmes les artistes pour dire on est artiste on ne devient pas en est à la réalité c’est qu’on le devient mais ça peut aussi ça peut ne pas être un plan b ça veut être une quelque chose en tout cas c’est ce que racontent les artistes qui s’impose à certains certaines zones mais certains femmes qui sont des artistes dès la naissance nathalie et nick oui j’ai été frappé par le temps de conviction de christine angot pour énoncer une énorme bêtise déjà parlé disent dire que c’est toujours quelque chose ça sous-entend qu’il ya une condition monolithique et que tous les artistes se conduisent de la même façon ce qui est déjà une grosse bêtise mais en plus manifestement les seuils de prendre le contre-pied de cette idée de l’art comme vocation et comme réussite en montrant les artistes comme des gens qui ont échoué bon alors c’est toujours l’idée de se faire une position en étant paradoxal mais là pour le coup elle est complètement à côté de la réalité il y à toute une gamme très différente de rapport à la carrière d’artiste certains sont totalement vocationnelle y avons toujours voulu l’être et le sont devenus certains ont toujours voulu l’être et n’ont pas réussi à le devenir certains ne rêvait pas d’être ça et le son de tous les cas de figure sont possibles ce qui est intéressant c’est de comprendre quelles sont les représentations de ces cas de figure et nos représentations nous amène est en effet à penser depuis la période romantique depuis le milieu du 19e siècle qu’un bon artiste est un dentiste vocationnelle c’est à dire que il a toujours voulu faire ça et il est il a le talent pour le faire bon je vais tourner le dos au romantisme d’ateliers knicks si on prend non pas la période du giotto mais la période actuelle l’artiste il est souvent aux prises avec des administrations des émanations du ministère de la culture avec la possibilité d’intégrer ou pas un circuit vous avez travaillé là dessus quels sont les les mécanismes les déterminismes qui permettent un artiste de saint céré ou pas justement dans ce circuit de l’artiste officiel pas au sens évidemment et on le serait dans un régime dictatorial mais dans le sens où l’artiste peut être on pas subventionné alors d’abord il ya deux façons de s’insérer dans le monde de l’art la façon qui passe par le privé donc par les galeries les collectionneurs donc le marché est celle beaucoup plus développée en france que dans tous les autres pays du monde qui passe pas un système public de subventions dead à la création de bourses de résidences d’artistes d’ateliers offerts et c’est bon et ça c’est un système qui a existé depuis longtemps puisque le salon de peinture était déjà une émanation officielle mais qui pendant au moins un an siècle à encourager plutôt des artistes considéré comme un peu ringard comme des artistes classiques à une époque moderne où des artistes modernes à une époque contemporaine et c’est seulement à partir disons de l’époque malraux donc des années 1960 que on a considéré que le rôle du ministère de la culture n’était pas seulement de conserver le patrimoine et de dd à le public les publics défavorisés accéder à la culture mais aussi d’aider les artistes dont le travail ne leur permettait pas de saint céré immédiatement sur le marché de les était donc à subsister et à produire le problème étant que au bout d’une ou deux générations le marché a largement rattrapé tout cela est que des artistes qui dont il était légitime de penser qu’il devait être aidée pour soutenir une production novatrice et difficilement vendables sont aujourd’hui très immédiatement vendable et du même coup on a une sorte de certains parlent de collusion entre des artistes à la fois soutenue par le marché est soutenu par l’état ce qui en effet pose un vrai problème de légitimité l’action publique bruno girveau aubry on peut le remettre en perspective le rapport entre entre l’état et les artistes est presque aussi vieux que la question du statut de la cité la naissance du statut d’artiste puisqu’on fait c’est tout un système qui se met en place sous le contrôle je viens pas de l’état puisque donc on sait sous l’ancien régime du roi puisque le premier acte fut l’un des fondateurs qui va protéger des artistes et la création des académies et notamment france en 1848 l’académie royale de peinture et de sculpture emmené par charles le brun le peintre voilà c’est ça c’est ça mais déjà les artistes à la fois salle et libère des corporations ça les exemples fiscalement commercialement cela redonne un monopole sur l’enseignement est donc quasiment sur le marché de la met dans les mêmes temps ça les met dans les dépendances du roi et des puissants c’est tout l’équilibré finalement les questions du statut de l’artiste pourquoi les artistes font ça c’est à dire quand ils se protègent donc il faut arriver à vivre de son art mais deux c’est trouver ne pas être trop courtisans l’objectif de toussaint quand même il faut pas l’oublier c’est obtenir la liberté de créer c’est à dire se dégager de toute série d’obligations y compris d’ailleurs morale pour pouvoir créer sans entrave mais cette exposition qui va s’ouvrir donc dans quelques jours au musée des beaux-arts de lille elle montre à quel point le statut de l’artiste a évolué à quel point l’artiste aussi a évolué je prends par exemple cette photographie de marina abramovic y est c’est une performeuse qui aujourd’hui très célèbre alors c’est une photographie qui la montre sur un cheval blanc portant un drapeau blanc qu’est ce qu’elle signifie cette photographie bruno girveau alors elle signifie ce qu’on veut ce qu’on veut puisqu’en fait est que signifie il ya la réalité puisqu’elle fait rend hommage à son père et oui c’est ça c’est à dire qu’en fait elle s’appelle mon père ce héros alors ça c’est le titre que je lui ai donné c’est pas le titre de l’oeuvre elle vous m’obligez à sortir mon accent anglais le héros c’est le titre de l’oeuvre voilà le héros est hilare le rehaut les rôles ont été c’est son père héros du temps la yougoslavie de tito et mais essayez lequel met en scène en tenant un drapeau marocain drapeau blanc commence par un drapeau yougoslave et qui aura été départs et une vidéo et elle est sur un cheval et tient ce drapeau qui est très lourd pendant plusieurs heures jusqu’à quel temps du cheval et que le drapeau ton et là c’est une photographie donc elle rend hommage de son père la réalité quand on voit l’image c’est qu’on a l’impression d’une mise en scène de l’artiste elle même on a l’habitude avec elle mais elle est presque en héros alors là je vais pas les cris la même façon à chaque santé güller a eu lieu tes héros et héraut de la cause artistique c’est à dire c’est un artiste en majesté qui est sûre quasiment un chevalier donc voilà c’est une image qui peut être lu de diverses façons et qui d’ailleurs termine section on peut difficilement pu faire plus que artistes en gloire artistes en majesté et qui se met lui-même en scène est ce que je trouve intéressant dans cette photographie c’est que si on la voit et sans titre sans rien on est a priori assez interloqué on ne voit pas très bien ce que ça représente et donc il faut un discours qui accompagne l’oeuvre est l’oeuvre est quasiment indissociable de ce discours et sa nathalie enix est particulièrement représentative de les périodes de l’époque actuelle oui c’est ce que j’ai essayé de montrer entre autres choses dans le parking de l’art contemporain c’est à dire qu’une des caractéristiques qui font qu’une oeuvre est labellisé et qualifié d’ un d’art contemporain c’est qu’elle est indissociable d’un discours que ce soit le discours de l’artiste qui en fait un commentaire mais plus souvent est plutôt de préférence le discours d’un intermédiaire qui va a ajouté un cartel un texte une interprétation quelconque ou tout simplement l’artiste qui en montrant ses oeuvres dans son atelier à des commissaires d’exposition à les critiques d’art va commenter l’oeuvre et ça c’est la grande une des grandes différences entre l’art contemporain et l’art moderne qui lui n’avait guère besoin de discours d’accompagnement bruno girveau on va on assume mais c’est une singularité d’expression comme une singularité du statut de l’artiste chaque club dispose d’un texte très mise en valeur au dessus d’eux qu’on assume le fait d’expliquer les oeuvres parfois même j’ai eu l’exemple il ya quelques jours contre la ville d’artistes on assume du discours qui explique leur va donc en réalité c’était plus de bruit parce que l’état arrêté est pas content parce que c’est pas son discours que vaille c’est pas son discours et ils ne souhaitent pas nécessairement un discours contrairement à ce qu’on a ce qu’on vient de dire ce que je veux dire nous s’est imposé comme un récit en fait cette exposition et une histoires que l’on raconte est donc il ya des textes pour chacune des oeuvres présentées l’une des figures de l’artiste aujourd’hui c’est sont tout simplement les chanteurs et je voulais vous faire entendre c’est un très bel extrait la voix de jacques brel parfois on m’a demandé ce que c’était qu’un artiste si vous voulez enfin parce que c’est ça alors je connais pas je n’ai jamais pratiqué une discipline stricte n’est ce pas la chanson c’est une petite chose je crois aussi que cinéma est une petite chose dire je crois qu’un artiste c’est quelqu’un qui a mal aux autres et dans les chanteurs il ya des chanteurs qui ont mal aux autres et des chanteurs qui n’ont pas mal et puis il ya aussi des gens qui ont du talent les gens qui n’ont pas alors j’essaie de savoir ce que c’était que le talon et je crois que le talent c’est d’avoir envie de faire quelque chose mais ce n’est que cela et après il ya toute une vie a usé pour essayer de faire quelque chose et tout chanteur correspond à quelque chose je crois que tout film correspond à quelque chose et tout les frères coen les primes prime vous savez les interviews sont désinhibés normale aux autres c’est très joli qu’est-ce que ça éveille en vous il ya les sociologues qui ont mal aux autres mais non mais on ne dirait jamais un notaire c’est quelqu’un qui associe qui voyez ça veut dire tout simplement que le terme artistes depuis encore une fois l’émergence de l’élite artistes au 19e siècle est devenu une sorte disons de titres de noblesse qui fait rêver et qui donc fait parler et donc bon il suffit de dire artistes vous aurez toutes sortes de discours les plus intelligents comme les plus stupides comme certain qu’on a entendu ce matin je parle pas des gens qui sont le studio 1 et donc voilà ça c’est une sorte de machine à faire parler et à faire rêver d’où l’intérêt du titre de cette exposition le rêve d’être artiste est en effet très bien trouver un mot de conclusion bruno girveau à ça je crois qu’on en dise même s’ils ont été sont parfois irritant ils sont capables de s’auto promouvoir on ne peut pas se passer des artistes et

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