Quelle est la nature de même ?
Quelle est la nature de Lui-même ? Pronom personnel 3e personne du singulier : lui-même, elle-même (ex. elle se bagarre). Pronom personnel de la troisième personne. Sans aide ; par soi-même. Qu’est-ce que Vous-même ? vous-mêmes. Vous-même est un terme qui crée une insistance, qui met en valeur le pronom » vous « , qui se rapporte, ici, au pronom de politesse au singulier (au pluriel, » même » prend un s).6 janv. 2021 Est-ce que même est un déterminant ? Même est déterminant, il est alors placé juste devant le nom, et le plus souvent précédé de l’article le, la, les : Ces deux chevaux ont les mêmes défauts. Il a alors le sens de « identique, pareil ». Quelle nature et fonction ? Quel est déterminant interrogatif et exclamatif : il s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Quelles réponses apportez-vous à nos attentes ? (quelles est au féminin pluriel comme le nom réponses). J’ignore de quels moyens il dispose (quels est au masculin pluriel comme le nom moyens). Quand nature et fonction ? Sert à questionner sur le moment d’une action, d’un événement. quand conj. Exprime la simultanéité, la correspondance temporelle ; lorsque.
Pourquoi nature et fonction ?
Pourquoi est un terme interrogatif que l’on emploie pour dire « pour quelle raison, dans quelle intention, pour quelle cause ». Exemple : Je te le demande encore une fois, pourquoi m’as-tu menti sur un sujet aussi important ?6 janv. 2021
Comment utiliser le mot même ?
Même adjectif Même qui signifie « semblable, identique », est adjectif et s’accorde avec le nom auquel il se rapporte. Le plus souvent, il précède ce nom. Les sœurs ont souvent les mêmes expressions. Nous avons réalisé exactement les mêmes chiffres que l’année dernière.
Est-ce que même est un adverbe ?
Même est adverbe et invariable quand il modifie un adjectif, un verbe ou un autre adverbe.
Comment déterminer la nature d’un mot ?
Les mots ont une nature (une classe grammaticale). La nature du mot dépend de différents critères : il est variable ou invariable, il désigne un être ou une chose (nom), il se conjugue (verbe), il représente un autre mot (pronom), c’est un mot de liaison (préposition, conjonction), etc.
Quelles sont toutes les natures de mots ?
On distingue : – les mots invariables (adverbes, prépositions, conjonctions) ; – les mots variables (noms, verbes, adjectifs, pronoms, déterminants). La nature d’un groupe dépend de son mot-noyau (proposition, groupe nominal, groupe infinitif…).
Quel est la nature d’un déterminant ?
Un déterminant est un mot, souvent court, qui précède un nom et le détermine, c’est-à-dire qu’il en indique le genre (féminin ou masculin) et le nombre (singulier ou pluriel). Le déterminant s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il introduit.
Quelle est la fonction ?
La fonction d’un mot ou d’un groupe de mots est le rôle qu’il occupe par rapport à un autre mot ou groupe de mots. Ainsi on dira d’un mot qu’il est le sujet du verbe x, le complément du nom y, etc.
Quelle est la nature et la fonction ?
La nature, c’est ce qu’est le mot ou le groupe de mot. La fonction c’est son rôle dans la phrase.
Quels sont les 6 déterminants ?
Les différentes catégories de déterminants
Quel est le pronom possessif ?
Le pronom possessif marque l’appartenance, la possession. Comme les autres pronoms, il remplace un nom ou un groupe nominal. En règle générale, il est formé d’un article défini (le, la ou les) et du mot mien, tien, sien, nôtre, vôtre ou leur.
Quelle est la nature de tout ?
Tout est adverbe quand il est devant un adjectif, un autre adverbe ou une locution adverbiale. Il signifie selon les cas « complètement, entièrement, tout à fait… ». Il est revenu tout bronzé de ses vacances.
Comment Appelle-t-on Mon ma MES ?
Le possessif est toujours placé devant le nom.
Comment on appelle mon ton son ?
Adjectifs possessifs (accord) – cours
Comment savoir si c’est un déterminant ?
Un déterminant est un mot souvent très court qui introduit un nom dans la phrase. Il fait partie du groupe nominal minimal. Ce pommier donne des fruits délicieux. Il nous renseigne le plus souvent sur le genre (ce pommier, cette pomme) et le nombre (un fruit, des fruits) du nom.
Comment faire la différence entre un adjectif et un adverbe ?
En général, l’adjectif modifie un nom et s’accorde en genre et en nombre avec ce nom. L’adverbe modifie un verbe, un adjectif ou un autre adverbe et reste invariable.12 mai 2021
Quels sont les pronoms possessifs en anglais ?
Les pronoms possessifs Mine (le mien, la mienne, les miens, les miennes), yours (le tien, la tienne, les tiens, les tiennes), his-hers-its (le sien, la sienne, les siens, les siennes), ours (la nôtre, le nôtre, les nôtres), yours (la vôtre, le vôtre, les vôtres). It’s not your problem but ours.28 juin 2019
Quel est le pluriel de ta ?
Adjectif possessif
Quels sont les différents adverbes ?
On appelle adverbe (abréviation adv) une catégorie de mot, ou un segment (locution adverbiale) qui s’adjoint à un verbe, à un adjectif ou à un autre adverbe, pour en modifier ou en préciser le sens. Par exemple : rapidement, lentement, courageusement. Par exemple : Ils sont rentrés rapidement.
Quel est le pluriel de it ?
Les pronoms à utiliser en anglais pour une entreprise ou institution comme sujet ou objet (direct ou indirect) sont donc « it » au singulier et « they, them » au pluriel, « its » étant le pronom possessif correspondant.
Quand utiliser it is ?
Quand utiliser “it” ? C’est un pronom neutre qui, par définition, ne s’applique pas aux êtres humains. Pour parler de tous les animaux, les objets et les choses inanimées : on utilise le pronom it. Par exemple, dans la phrase My new chair is broken, on peut remplacer My new chair par it.
Quel quelle qu’elle cm2 exercices ?
On écrit « qu’elle(s) » quand on peut remplacer par « qu’il(s) » : Il faut qu’elle rentre tôt. / Il faut qu’il rentre tôt. Dans tous les autres, cas on écrit quel(s) au masculin ou quelle(s) au féminin : Quelle bonne idée ! / Quelles bonnes idées !
Quel est le pronom M ?
Ton chien est jaune. m’ont : pronom personnel me (e élidé devant une voyelle) suivi d’une forme du verbe avoir à la 3e personne du pluriel. m’ est complément direct : « Tes chiens m’ont poursuivi », ou complément indirect du verbe : « Ces livres m’ont appartenu ». On peut le remplacer par m’avaient.
Comment savoir si c’est un adjectif qualificatif ?
L’adjectif qualificatif se rapporte à un nom (ou à un pronom) dont il indique une qualité ou une propriété particulière. Il s’accorde avec ce nom (ou ce pronom). Cette île est baignée par des eaux transparentes et calmes.
Comment savoir la nature et la fonction d’un mot ?
Les mots ont une nature (une classe grammaticale). La nature du mot dépend de différents critères : il est variable ou invariable, il désigne un être ou une chose (nom), il se conjugue (verbe), il représente un autre mot (pronom), c’est un mot de liaison (préposition, conjonction), etc.
Quand utiliser That en anglais ?
THAT : quand il s’agit d’une personne ou d’une chose. Comparé à WHICH, THAT s’utilise plus dans le langage parlé. Il est légèrement moins formel. En américain, on utilise souvent THAT à la place de WHICH.
Quand utiliser this or that ?
Si l’objet dont on parle est proche, nous utiliserons THIS (au singulier) ou THESE (au pluriel). Si l’objet est loin, nous utiliserons THAT (au singulier) ou THOSE (au pluriel). Si l’on reprend l’exemple ci-dessus : This is a dog => le chien est proche.
Qu’est-ce que ça veut dire cool en anglais ?
(Anglicisme) Agréable, qui procure du plaisir. (Anglicisme) Super, génial, sensas, formidable, stylé. Il fait beau, c’est cool !
Comment remplacer we ?
I (je)/you (tu)/he-she-it (il-elle)/we (nous)/you (vous)/they (ils-elles). À la différence du français, il existe en anglais un pronom spécifique pour les objets et les animaux qui est it.28 juin 2019
Ou adverbe de lieu ?
Adverbes de lieu : ici, là, là-bas, là-haut, ailleurs, autour, derrière, dessus, dessous, devant, dedans, dehors, loin, près, à droite, à gauche, en face, en bas, alentour, après, avant, partout, où, à côté, à l’intérieur, à l’extérieur, nulle part, partout, au-dessus, au-dessous, au-devant, nulle part, quelque part…8 nov. 2019
Quel Et quelle 9eme année ?
On écrit « qu’elle(s) » quand on peut remplacer par « qu’il(s) » : Il faut qu’elle rentre tôt. / Il faut qu’il rentre tôt. Dans tous les autres, cas on écrit quel(s) au masculin ou quelle(s) au féminin : Quelle bonne idée ! / Quelles bonnes idées !
Quel est le pluriel de tu ?
Pronom personnel
C’est quoi un adjectif épithète ?
Définition de épithète nom féminin et adjectif Grammaire Se dit d’un adjectif qualificatif qui n’est pas relié au nom par un verbe (opposé à attribut). Dans « une grande maison », « grande » est épithète de « maison ».22 avr. 2022
Quelle est la différence entre un adjectif épithète et attribut ?
exemple : Une jolie table verte. -> jolie et verte sont des adjectifs épithètes qui s’accordent avec le nom ‘table’. *L’adjectif est attribut du sujet quand un verbe d’état est placé devant lui. exemple : Les femmes paraissaient surprises.
Quel est le pluriel de This ?
This et that – au pluriel these et those – sont appelés traditionnellement adjectifs démonstratifs et ont pour équivalents en français ce/cet (masculin) et cette (féminin) – le pluriel fait ces : Tu peux me passer ce livre ?30 avr. 2012
Quelle est la différence entre Who et whom ?
En effet il fait référence à l’objet de l’action, alors que “who” est utilisé en tant que pronom sujet. Si vous prenez comme exemple la phrase It is someone whom Leïla talked about last week, on voit que “whom” remplace someone (l’objet de la discussion de Leïla).
[Musique] depuis quelques temps dans les articles et livres que je lis sur l’écologie on ne parle plus de la nature mais du vivant d’où vient ce changement de vocabulaire c’est à cause ou plutôt grasse aux travaux du grand anthropologue Philippe Descola médaille d’or du CNRS et professeur au Collège de France il est spécialiste des rapports entre les humains et les non humains dans son livre part de la nature et culture il a montré que la nature en tant que monde séparé des êtres humains n’existe pas du moins pas pour tout le monde pourquoi le mot nature pose-t-il problème comment cette notion a-t-elle émergé qui a inventé la nature [Musique] alors que l’opposition entre la nature et la culture étaient fondamentale pour l’anthropologie depuis les travaux de Claude Lévi-Strauss Philippe Descola qui était son élève va découvrir lors de ses années passées chez les Indiens hachoirs en Amazonie que cette distinction n’a aucun sens pour eux directeur de thèse donc l’opposition entre nature et culture était centrale pour moi j’avais appris ça à l’école j’avais lu ça dans les dans les livres de Lévi-Strauss et je suis arrivé chez des gens en haute Amazonie j’étais parti pour étudier ce que j’appelais à l’époque la socialisation de nature se dire la façon dont cette société en fait non seulement concevait ces rapports avec les plantes et les animaux mais aussi au quotidien les les développer de façon pratique dans les activités classiques sont la chasse accueillette l’horticulture sur grudy etc et j’étais donc parti avec cette idée de de voir comment une comb au fond la nature et la culture la nature et la société puis au fil des mois lorsque ma compagne et moi-même accompagne à Anne-Christine Taylor avec qui j’étais sur le terrain qui était qui était dans le aussi nous sommes aperçus qu’en fait les non humains pour eux les plantes les animaux les esprits étaient des partenaires sociaux avec lequel les ces gens-là qui s’appelle des adchoirs entretenaient des rapports au quotidien par toutes sortes de moyens notamment par l’intermédiaire de de chant magique qu’ils adressaient mentalement c’est une des raisons pour que ça nous a pris un peu de temps à comprendre parce que c’est pas visible quand les gens chantent mentalement et ce qui chantait en fond c’était les discours de l’âme si on peut dire adressée à l’âme des des plantes et des animaux et d’autre part par l’intermédiaire des rêves dans lesquels les plantes et les animaux venaient rendre visite aux humains sous une la forme humaine pour leur transmettre des messages [Rires] [Musique] pour la nature n’existait pas puisque non seulement il y ait pas de mots pour désigner quoi que ce soit qui pourrait ressembler la nature mais en fait ce que ce que moi j’appelais la nature c’était l’ensemble des personnes avec non humaines avec lesquels les atoires entretenaient des rapports de personnes à personne au quotidien pour décrire ce qu’il a observé chez les hachoires Philippe d’escolav va mobiliser le vieux concept anthropologique d’animisme qui désigne le fait de déceler dans chaque chose chaque être une âme anima latin mais il fait évoluer le concept pour désigner une deuxième chose à savoir le fait de percevoir des discontinuités physiques nettes entre les différentes formes de vie on suce du fait que l’on considère que la plupart des non-humains ont cette disposition intérieure on considère que chaque forme de vie un des dispositions physiques si on veut qui lui donne accès à des mondes qui sont au fond comme le prolongement de leur organes sensoriels et de leur mode de locomotion de de la niche écologique qu’ils habitent etc autrement dit le monde d’un aigle Arpille qui vole en Amazonie très très haut au dessus des arbres et celui d’un poisson-chat sont très différents parce que pour des raisons physiques et physiologiques leur monde se rencontrent pas et donc ceci est évidemment l’opposé est absolue de la façon dont nous nous représentons les rapports entre humains non humain parce que nous considérons que les humains au contraire sont les seuls à avoir une intériorité subjective et morale par rapport au non humain en revanche nous considérons que nous humains ne nous différencions pas beaucoup d’autres êtres organisés dans le monde puisque nous sommes nous aussi gouvernés par des lois de la de la chimie de la physique de la biologie etc il montre donc que ce que nous considérons comme une vie partition évidente l’opposition entre la nature et la culture n’est en fait qu’une façon parmi d’autres de construire un rapport au monde et il définit au total quatre grands systèmes par lesquels les hommes envisagent leur apport avec leur environnement le naturalisme et l’animisme donc mais aussi le tote et l’analogisme ce classement repose sur la dualité physicalité intériorité et sur le critère de la continuité et de la discontinuité le naturalisme de l’Occident moderne se traduit par une continuité des physicalité puisque tous les êtres et toutes les choses sont soumises au même loi de la nature et une discontinuité des intériorités puisqu’on considère que seuls les êtres humains sont dotés d’une vie intérieure alors que l’animisme c’est l’inverse la continuité des intériorités tout a une âme et la discontinuité des fiscalités [Musique] le totémisme que l’on trouve par exemple chez les aborigènes se définit quant à lui par une continuité tant des intériorités que des fiscalités et l’analogisme c’est l’inverse c’est la discontinuité des intériorités et des physicalités il appelle ces quatre grands chaînes de pensées des ontologies oui c’est vrai que pour nous moment on est habitué à penser comme ça à se dire nous les êtres humains on a une intériorité et les plantes n’en ont pas et c’est vrai que de s’entendre dire oh bah ça c’est juste une perception parmi d’autres d’autres peuvent penser autrement après tout peut-être qu’ils ont raison est-ce que c’est pas un peu relativiste l’anthropologie est relativiste au sens général c’est-à-dire elle introduit des doutes quant à l’universalité de certaines choses que nous pensions bien établies vous et moi on partage le même mobilier anthologique si je puis dire c’est à dire il est meublé par les mêmes types d’êtres et les propriétés qu’on attribué à ces êtres sont assez analogues du fait de l’éducation que nous avons reçu mais ce mobilier anthologique il va varier au fil des tutons et au fil des du déplacement dans l’espace de sorte que le mobilier ontologique des hachoirs en Amazonie et pas du tout le même ça veut pas dire qu’ils ont raison ça veut pas dire que nous nous avons raison ça veut dire que le monde que nous avons composé n’est pas n’est pas fait des mêmes éléments que nous avons perçu dans l’environnement à qui nous avons prêté plus ou moins d’importance prendre un exemple si vous voulez un chasseur à choix ou un n’importe quel adjoie il est entraîné à interpréter des indices dans son environnement lorsqu’il se déplace en forêt parce qu’il a entendu des récits de chasse qui l’incite à interpréter des signes auditifs ou olfactifs comme étant des indices de la présence d’un esprit [Musique] par exemple s’il entend un bruit mais qui ne voit rien ou bien si il perçoit un souffle chaud tout d’un coup ou froid ou s’ils vont un tourbillon dans une rivière calme et des choses comme ça tous ces signes-là peuvent être pétés comme la présence d’un esprit donc dans son monde il y a des esprits parce que il y a les appareils de détection qu’il a appris à considérer comme légitime pour identifier des esprits un physicien du Cern qui travaille dans l’accélérateur de particules de neuf lui il a des il a des instruments de détection qui lui permettent de détecter des choses qui sont pas visibles à l’oeil nu non plus qui sont des particules élémentaires des muons des posons de X des choses comme ça et donc c’est il va faire confiance à son appareillage pour induit à partir des traces qui sont recueillis par son système de détection l’existence de ces particules ça veut pas dire que peu importe de se poser la question de savoir si les esprits existent ou pas ou s’il est posant de X existe pas c’est moi comme anthropologue ça m’intéresse pas ce genre de question ce qui m’intéresse c’est de comprendre que pour là il y a dans son monde des particules que personne d’autre ne voient simplement on fait confiance aux physiciens pour dire qu’elles existent et il y a dans pour un adchoire des esprits que moi je ne vois pas mais que en étant attentif à certains des qu’on me dit auquel il faut prêter attention je peux me comprendre qu’on puisse en inférer la présence d’un esprit donc leur monde sont différents ça veut pas dire qu’il y a un grand monde qui serait le même pour tous et c’est pour ça que je dis qu’il y a une une pluralité de monde ce qui m’importe moi c’est de comprendre les filtres au moyen desquels ces ontologistes se constitue pour chacun d’entre nous le concept de nature est donc une invention de la modernité européenne une catégorie de pensées qui s’est progressivement construite depuis l’Antiquité pour aboutir à sa forme définitive au XVIIe siècle qu’elles ont été les grandes étapes et si on est si on n’a pas toujours été naturaliste qu’est-ce qu’on était avant ça votre question c’est un processus de décantation progressif la construction du naturalisme c’est né dans la philosophie grecque et la science grecque avec l’idée que certains phénomènes ne sont pas résultat du caprice des dieux mais viennent de choses qui se font par nature comme on disait en grec fusée c’est-à-dire du point de vue des fous 6 et la foucille c’est quoi c’est ce qui a donné l’origine du terme physique c’est le fait que certains êtres ont dans leur développement des propriétés qui leur sont qui sont singulières donc c’est dans la nature de telles plantes par exemple d’avoir tel caractéristique ça a été développé par notamment par Aristote [Musique] cette idée donc il y a des phénomènes qui s’expliquent par la connaissance de leurs propriétés physiques a été amplifiée par le christianisme par l’idée d’une séparation entre un créateur et un créé et donc l’idée que l’ensemble du monde est le produit d’un d’un geste d’un d’une divinité qui introduit de la transcendance c’est-à-dire une supériorité une extériorité du créateur par rapport au créé avec une position un peu singulière des humains là-dedans puisque les humains ont reçu disons comme la mission de veiller sur cette création notamment Adam a reçu la mission de nommer les animaux par exemple [Musique] mais le mouvement final au fond il intervient avec la la en tout cas dans les textes au 17e siècle avec qu’on appelait la révolution mécanique c’est-à-dire avec des grands auteurs comme il est Descartes au bacon qui proposent une idée du monde comme étant en espace mathématisable réductible à des lois scientifiques mais ce qui est importe de noter c’est que ce qu’on appelle la révolution scientifique au XVIIe siècle elle est le produit d’une transformation de de l’idée de nature c’est ce que disait Maurice Merleau-Ponty dans ses cours au Collège de France sur le sur la nature lorsqu’il disait ce n’est pas la l’accumulation des des trouvailles scientifiques qui a changé l’idée de nature c’est le changement d’idée de nature qui a permis le développement des sciences donc moi je vais plus loin disons que c’est pas le changement d’idée de nature c’est l’apparition même du concept de nature qui est le terreau ontologique en quelque sorte qui a rendu possible le développement des sciences positives à partir du 17e siècle [Musique] le naturalisme s’est constitué par cette sédimentation ou purification si on veut successives pour ne prendre sa forme de finale comme je disais tout à l’heure qu’au 19e siècle avec l’apparition des idées de culture c’est à dire l’idée que il y a des sujets collectifs que des humains assemblés dans ce qu’on appelait alors des sociétés qui est un concept aussi finalement c’est tardif on la capacité de former un point de vue général partagé sur précisément le monde naturel qu’il est qu’il est qui les entoure et donc la deuxième partie de ma question c’était alors on était ce que j’appelle des analogistes jusqu’à la jusqu’à la Renaissance [Musique] qu’est-ce que c’est que l’analogisme c’est une façon de de percevoir les continuités les discontitudes entre humains qui est fondé sur l’idée que le monde est un tissu de particularité de singularité d’éléments d’état de situation etc qu’il faut pouvoir ordonner comment on leur donne on leur donne par le biais des correspondances si vous voulez c’est l’idée qu’on trouve dans certaines classifications le jour est à la nuit comme le noir est au rouge etc etc des indices de cette de cette de cette ontologie analogiste on les trouve par exemple dans la correspondance entre macrocosme microcosme c’est à dire l’idée que le corps est un monde en miniature et qu’il y a des points d’analogie entre des éléments du corps et des éléments du monde c’est quelque chose qui est très systématique dans les civilisations de la lutte que nous avons conservé dans le naturalisme sous la forme des horoscopes par exemple mais qui n’existe pas dans le monde animiste par exemple et encore avant ça ce qu’on n’était pas un peu animiste avant ça c’est à dire c’est avant la Grèce ancienne oui c’est possible c’est possible je pense que l’animisme est possiblement une des formes originelles qui c’est transformé en analogisme dans certaines circonstances il a très longtemps on a donc sans doute été animiste en Occident et même si aujourd’hui globalement on est naturaliste il peut nous arriver à chacun d’entre nous d’avoir de temps en temps des réflexes qui relèvent plutôt de l’animisme en fait nous faisons constamment des inférences animistes lorsque notre ordinateur tombe en panne au pire moment on lui attribue une sorte d’attention malveillante lorsque notre voiture tombe en panne tu attends pour démarrer tu vas démarrer [Musique] on va lui donner des coups de pied en disant sale bête pourquoi est-ce que tu nous trahis etc donc prêter des intentions des objets inanimés si je peux dire ou à des non humains et c’est quelque chose de très de très normal comprendre les différentes ontologiques qui structurent le monde ce n’est pas seulement une satisfaction pour l’esprit notre naturalisme moderne a des implications très concrètes alors si on prend le bon côté des choses on peut dire que l’idée d’une nature soumise à ses lois propres et érigée en objet d’enquête a été le terreau d’un développement inouï des sciences et si on prend le mauvais côté des choses de plus en plus de penseurs écologistes estiment que c’est précisément la mise à distance d’une nature comme simple ressource de matières premières à exploiter sans limite qui a permis le développement du capitalisme industriel et qui est responsable du désastre écologique actuel le capitalisme mais je pense un produit du naturalisme le naturalisme propage l’idée d’un monde dans lequel chaque élément est isométriquement égal aux autres et l’idée que que la monnaie l’argent pouvait rendre compatible à peu près toutes choses y compris précisément le travail et la terre chose qui est inconcevable dans des systèmes dans l’animé il y a pas il y a pas de il y a pas de l’équivalent même partiel mais ce que les anthropologues ont montré par exemple c’est que dans des sites dans des dans des systèmes analogiques je pense à l’Afrique ou dans certaines régions de des hauteurs d’Amérique du Sud il y avait des circuits différents c’est à dire que on pouvait pas échanger des choses d’un certain type contre des choses d’un autre type parce que les les choses circulaient à l’intérieur de circuits qui étaient bien cloisonné parce que les monnaies comme équivalent général et le marché libre de la terre et du travail ont fait c’est un fait sauter cette ces cloisonnement [Musique] et ça aboutit à partir du début de ce qu’on appelle l’entrepôt saine c’est à dire avec le perfectionnement de la machine à vapeur par James Watt à la fin du 18e siècle à quelque chose entièrement nouveau qui est le capitalisme industriel je trouve ça intéressant l’idée que le capitalisme en tant qu’economie monétaire et marchande qui permet d’acheter n’importe quel bien physique sur un vaste marché décloisonné soit le propre d’une société naturaliste et donc bon ça rejoint cette question je voulais vous poser sur en quoi est-ce que notre ontologie naturaliste est responsable de la crise écologique actuelle elle est en partie responsable en ce qu’elle a permis rendu possible le développement en effet de capitalisme industriel qui lui est directement responsable de l’augmentation considérable des missions de gaz à effet de serre bien sûr mais aussi de la production industrielle et donc de tout ce qu’il accompagne à savoir la pollution des sols des eaux et des cieux et je peux dire il y a effectivement un lien très fort et aussi l’idée que la nature étant une quelque chose d’extérieur aux humains elle devient une ressource les grands penseurs politiques qui sont dans les penseurs libéraux que les penseurs socialistes ont été incapables de penser précisément cette dimension savoir que ce qu’on appelait la nature était une ressource inépuisable qui pouvait dont on pouvait extraire de plus en plus de valeur au fil du temps soit pour le bien-être de l’humanité tout entière soit pour le bien-être de quelques-uns et nous sommes confrontés maintenant aux résultats de cette incapacité conceptuelle si je puis dire de penser le couplage entre le développement du bien-être et le développement de l’exploitation de la nature [Musique] que c’est ça aussi dans c’est que le naturalisme et l’idée d’une séparation avec la nature gomme les interdépendants sont les comprend de mieux en mieux c’est-à-dire l’idée que les humains sont comme des maîtres et protecteurs de la nature pour aider possesseurs pardon j’allais dire mais c’est la même chose le possesseur et protecteur on ne peut protéger que ce que l’on possède ce que l’on maîtrise que l’on contrôle pour reprendre donc la formule de Descartes déjà en transformer cette fondée sur au fond l’ignorance de l’interdépendance des humains avec tout ce qui les environne où nous sommes composés de milliards de bactéries et donc l’idée qu’il y a un sujet humain qui soit clairement dissociable des non-humains est devenu une chose absurde puisque nous sommes en partie défini par l’action de ces milliards de non-humains à l’intérieur de nous dans notre capacité dans nos capacités cognitives ou dans notre façon de vivre tout simplement donc nous sommes à tout moment des éléments au sein de chaînes d’interaction qui font que chacun de nos gestes même les plus élémentaires ont des conséquences à l’intérieur de ces très longues chaînes et très longue boucle de rétroaction qui ont un effet sur le sur tout ce qui nous environne et à terme sur nous-mêmes c’est-à-dire sur la capacité de de notre espèce à survivre ça c’est quelque chose que les biologistes savent en pratique le fait que nous sommes toujours pris dans des hanches vautrements d’interdépendance à toutes les échelles Charlotte Brive est une anthropologue des sciences qui a travaillé sur la relation entre les humains et les microbes et qui a étudié les conséquences de l’introduction massive d’antibiotiques dans les élevages industriels on en est à ce début où on se rend compte qu’effectivement nos modes de vie sont des modes purement relationnels en fait on redécouvre un peu la roue avant la naissance de la microbiologie il y avait plein de théories des miasmes etc qui étaient très clairement des théories qui montraient qu’il y avait des liens très forts avec le milieu avec l’écologie avec l’environnement les antibiotiques on commence à les produire au début des années 40 donc au début c’est très bien on les utilise enfanté humaine mais très rapidement en fait on a des usages qui se décalent donc on commence à les utiliser dans les élevages les antibiotiques ont vraiment participé à cette intensification de l’élevage le problème c’est que aujourd’hui on est confronté à l’antibio-résistance c’est un peu la revanche des microbes on a oublié mais ça ça pour le coup c’est vraiment une conception très naturelle c’est-à-dire qu’on a considéré qu’on pouvait extirper des microbes d’un milieu qu’on pouvait leur faire produire des antibiotiques et qu’on pouvait ensuite balancer ces antibiotiques par tonne dans des milieux dans lesquels ils avaient rien à faire sur des micro-organismes en pensant que ces micro-organismes en fait allaient juste mourir donc une pratique d’éradication qui est vraiment celle de la médecine du 20e siècle sauf que les bactéries c’est des êtres vivants qui en plus ont des capacités évolutives qui sont démentielles et donc ces bactéries se sont mises à résister donc on se retrouve aujourd’hui par exemple avec des enfants qui peuvent avoir des otites qui sont devenus résistantes aux antibiotiques qu’on utilise de façon générale pour les traiter alors qu’ils ont pas forcément eu d’antibiotiques avant mais tout simplement parce que les bactéries elles bougent cette prise de conscience sur les interdépendants à une influence sur le discours écologique qui évolue cet exemple le montre le naturalisme n’est pas monolithique il tend à sécréter des discussions scientifiques et politiques qui contredisent et remettre en question ses propres fondements par exemple l’idée naturaliste d’une frontière très nette entre les êtres humains qui seraient seul dotés d’une intériorité et le reste de la nature et battu en brèche par bon nombre de travaux d’éthologies qui étudient les comportements des animaux est-ce qu’on a montré en tout cas c’est que les animaux ont des capacités d’inférence en tout cas de raisonnement de classification donc que certaines espèces animales ont des compétences cognitives qui ne sont pas très différentes de celles des humains on a pu montrer aussi que il y avait des cultures animales si je peux dire c’est à dire que certaines certains traits sont enseignés à l’intérieur d’une espèce je pense en particulier aux champs avec des variations entre les différentes les différents types de champs c’est le travail de mur sur les sur les pinsons par exemple dans le développement des techniques on a pu montrer que dépendent de chimpanzés qui n’étaient pas en contact avec développé des techniques différentes pour casser les noirs ou pour chasser tout simplement il y a des choses comme ça la frontière pendant longtemps c’est à dire la capacité technique on s’aperçoit précisément que c’est pas le cas parce que les animaux ont des techniques et qu’en plus ces techniques varient au sein de la même espèce en fonction des conditions d’apprentissage pour pas militante antispéciste comme le philosophe australien Peter Singer le fait que certains animaux soient capables d’éprouver du plaisir et de la peine justifie qu’on leur accorde des droits mais pour Philippe Descola il ne faut pas s’y tromper ce genre de proposition ne rend pas tant que ça avec la logique profonde du naturalisme je pense que attribuer des droits des espèces est un prolongement du naturalisme c’est à dire de l’individualisme l’idée que des humains ont des intrinsèquement des propriétés qui leur permettent de porter des droits donc c’est l’idée de des droits de l’homme et qui serait étendu à un club un peu plus large les frontières du club des baleines des dauphins etc ou des chimpanzés la situation présente exige un énorme effort intellectuel pour entrevoir de nouvelles formes institutionnelles de rapport au non humains qui vous permettent d’échapper aux impasses du naturalisme pour Philippe Descola la nature n’existe pas c’est une invention de la modernité occidentale qui est allée de père avec un rapport destructeur au vivant pour autant il sait qu’il n’est pas possible de décréter la transformation de notre ontologie on ne va pas subitement décider de devenir en revanche face au ravage de notre modèle productif on peut réfléchir au changement institutionnels et juridiques susceptibles de défendre non pas seulement la nature mais le vivant [Musique] pour aller plus loin mais sources sont en description et pour garder les idées larges il y a d’autres épisodes à bientôt [Musique]