Qui sont identiques ?

Qui sont identiques ?

Comment s’appelle deux personnes qui ont le même nom ? homonyme n. Personne, ville, etc., qui porte le même nom qu’une autre. C’est quoi un homonyme exemple ? Définition de homonyme ​​​ adjectif et nom masculin Se dit des mots de prononciation identique (➙ homophone) et de sens différents, qu’ils soient de même orthographe (➙ homographe) ou non (ex. ceint, sain, sein, seing). Qui est exactement le même ? adj. Parfaitement semblable à. Qui n’est pas égal ? sans égal/sans égales. Se dit de quelque chose qui est inimitable, incomparable et impossible à reproduire.1 janv. 2021 Comment définir l’identité d’une personne ? L’identité est ce qui permet de différencier, sans confusion possible, une personne, un animal ou une chose des autres. Ex : carte d’identité, photo d’identité. Ces informations permettent d’individualiser quelqu’un : nom, prénom, filiation, date et lieu de naissance, empreinte digitale, empreinte génétique, etc.

Qui ressemble en tout point aux autres ?
Qui a le même prénom ?
Qui a le même sens ?
Quel est l’homonyme de père ?
Comment s’appelle 2 personnes qui ont le même nom ?
Quel est le synonyme de même ?
Quand bien même signification ?
Qui correspond en tous points ?
Quelles sont les homonymes ?
Comment Appelle-t-on deux personnes qui portent le même nom ?
Quel est l’homonyme de mère ?
Quel est l’homonyme de sang ?
Comment Appelle-t-on quelqu’un qui a le même nom que nous ?
Qui signifie la même chose ?
Quel est le synonyme du mot nonobstant ?
Qui est qui plus est ?
Quelle est la différence entre tout et tous ?
Quel est l’homonyme de pain ?
Quel est l’homonyme de faim ?
Comment dire que c’est pareil ?
Quand dire néanmoins ?
Quand utiliser nonobstant ?
Comment on dit bonjour à tous ?
Quel est l’homonyme de cœur ?
Quand on fait toujours la même chose ?
Qui veut dire la même chose ?
Comment utiliser le mot toutefois ?
Quelle est la différence entre toutefois Et cependant ?
Quel toupet ?
Quel est le sens de hormis ?
Quand on dit coucou ?
Comment saluer chaleureusement ?
Quel est l’homonyme de mort ?
Comment Appelle-t-on une personne qui se répète tout le temps ?
Qu’est-ce que la folie selon Einstein ?
Quelle est la nature de les mêmes ?

Qui ressemble en tout point aux autres ?

IDENTIQUE, adjectif Qui ne diffère en aucun point d’un autre.

Qui a le même prénom ?

Définitions : homonyme – Dictionnaire de français Larousse.

Qui a le même sens ?

Exemple : Paire est un homonyme de père, comme mettre est un homonyme de mettre. Dans un emploi plus courant, le terme homonyme désigne un mot qui se prononce de la même manière qu’un autre.1 janv. 2021

Quel est l’homonyme de père ?

Père ; pair ; paire.

Comment s’appelle 2 personnes qui ont le même nom ?

homonyme n. Personne, ville, etc., qui porte le même nom qu’une autre.

Quel est le synonyme de même ?

Synonyme : égal, équivalent, identique, pareil, semblable, similaire.

Quand bien même signification ?

On doit dire et écrire Quand bien même, sans trait d’union entre quand et bien. Il s’agit d’un renforcement de la conjonction de subordination Quand lorsqu’elle a une valeur d’hypothèse et signifie « même si ». Rappelons que quand bien même est suivi du conditionnel.10 juin 2014

Qui correspond en tous points ?

En tout point signifie « entièrement, parfaitement, totalement ». Exemple : Le profil de la dernière personne que nous avons reçue en entretien correspond en tout point à ce que nous recherchons.1 janv. 2021

Quelles sont les homonymes ?

Définition de homonyme ​​​ adjectif et nom masculin Se dit des mots de prononciation identique (➙ homophone) et de sens différents, qu’ils soient de même orthographe (➙ homographe) ou non (ex. ceint, sain, sein, seing).

Comment Appelle-t-on deux personnes qui portent le même nom ?

Personne qui porte le même nom qu’une autre. Exemple : J’ai un homonyme qui est médecin dans la même ville.1 janv. 2021

Quel est l’homonyme de mère ?

mère/ . mer/ . maire/ de Paris. mer/ .

Quel est l’homonyme de sang ?

Les homophones sans, s’en, cent, sang, sens, sent et c’en se distinguent grâce à des manipulations syntaxiques.

Comment Appelle-t-on quelqu’un qui a le même nom que nous ?

 homonyme et n.m. Se dit de mots de signifié différent, mais dont le… homonyme n. Personne, ville, etc., qui porte le même nom qu’une autre.

Qui signifie la même chose ?

Un synonyme est un mot qui veut dire la même chose qu’un autre mot. Par exemple, « drôle » est synonyme de « amusant », il a la même signification.

Quel est le synonyme du mot nonobstant ?

Sans avoir égard à ; en dépit de, malgré.

Qui est qui plus est ?

« Qui plus est » est une locution signifiant « de plus » ou « en outre ». On l’utilise pour surenchérir. La proposition qui suit « qui plus est » est toujours en relation avec celle qui la précède et l’accentue.1 janv. 2021

Quelle est la différence entre tout et tous ?

-> On utilise tout, quand ce qui suit est au singulier. -> On utilise tous, quand le nom qui suit est au pluriel.

Quel est l’homonyme de pain ?

Homonymes pain, pin – La conjugaison.

Quel est l’homonyme de faim ?

Faim, fin ou feint Cet article vous aidera à bien utiliser les homophones faim, fin et feint. La faim est l’ensemble des sensations physiques provoquées par le besoin de manger.6 avr. 2017

Comment dire que c’est pareil ?

C’est du pareil au même, c’est la même chose, cela revient au même.

Quand dire néanmoins ?

Quand dire néanmoins ? Le mot « néanmoins » est un adverbe qui a pour fonction de marquer l’opposition ou bien encore la concession. A l’image de son synonyme « cependant », un autre adverbe dont il se rapproche fortement par le sens, il sert à nuancer un propos ou une idée.9 juin 2021

Quand utiliser nonobstant ?

Fort logiquement, nonobstant signifie « ne faisant pas obstacle ». Exemple : j’ai vu un homme blessé au pied qui, nonobstant cela, courait à toute allure. En d’autres termes, sa blessure ne lui faisait pas obstacle.22 août 2018

Comment on dit bonjour à tous ?

Exemples : « Bonjour à vous, bonjour à vous, bonjour à nous ! » « Bonjour à toutes ! »9 sept. 2021

Quel est l’homonyme de cœur ?

Homonymes choeur, coeur – La conjugaison.

Quand on fait toujours la même chose ?

Définition de répéter ​​​ Répéter toujours la même chose. ➙ rabâcher, radoter, ressasser, seriner.28 juil. 2022

Qui veut dire la même chose ?

Un synonyme est un mot qui veut dire la même chose qu’un autre mot. Par exemple, « drôle » est synonyme de « amusant », il a la même signification.

Comment utiliser le mot toutefois ?

TOUTEFOIS, adv. Adverbe coordonnant ,,introduit un rectificatif destiné à empêcher qu’on ne généralise trop la portée de l’assertion précédente ou à la limiter en énonçant un fait qui en est exclu: toutefois pose deux faits qui s’opposent sans que le deuxième ait le pouvoir de détruire la valeur du premier«  (M. -A.

Quelle est la différence entre toutefois Et cependant ?

« Cependant, pourtant, néanmoins, toutefois : Étymologiquement, cependant est « pendant cela » ; pourtant est « pour une si grande chose » ; néanmoins est « nullement moins » ; et toutefois est « parmi toutes les fois ».5 nov. 2020

Quel toupet ?

Définition de toupet ​​​ au figuré, familier Hardiesse, assurance effrontée. ➙ aplomb, audace, culot. Quel toupet !22 avr. 2022

Quel est le sens de hormis ?

Excepté, sauf : Il n’y avait presque personne hormis la famille.

Quand on dit coucou ?

Familier. Attire gaiement l’attention de quelqu’un lorsqu’on se montre par surprise ou pour rappeler sa présence.

Comment saluer chaleureusement ?

Cordialement signifie en effet “chaleureusement”.

Quel est l’homonyme de mort ?

Les mots Maure, mort, mord et mors sont homonymes, c’est-à-dire qu’ils se prononcent de la même manière mais qu’ils ne s’écrivent pas de la même façon et qu’ils ne signifient pas la même chose. Il en existe de nombreux en fonction du nombre : maure, maures, Maure, Maures, mord , more, mores, mors, mort, morts.13 oct. 2020

Comment Appelle-t-on une personne qui se répète tout le temps ?

Psittacin, -ine, adj. Qui répète machinalement.

Qu’est-ce que la folie selon Einstein ?

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! » Si vous nous connaissez bien, cette citation, attribuée à Albert Einstein, doit vous être familière !15 avr. 2021

Quelle est la nature de les mêmes ?

‘ Même, adjectif. Même est adjectif et variable : 1o Quand il précède immédiatement un nom. Dans ce cas, il marque la similitude, l’identité : ils ont les mêmes goûts ; les mêmes joies, les mêmes peines ; les mêmes causes produisent les mêmes effets.


Lise et Émilie ont 24 ans,elles sont jumelles et font tout pour seressembler dans les détails. Elles s’habillentde la même façon. Tu avais mis une jupe, je change et moi aussije mets une jupe. Elles se pèsent régulièrement pourvérifier qu’elles font le même poids. Oh, ce n’est pas le même ! Quand elles mangent, elle veillentà avoir la meme chose dans leur assiette. Je compte les gnocchispour être sûre qu’on ait chacune le même nombre de gnoccis. Pour leur goûter,leurs morceaux de pain doivent avoirexactement la même taille. Il faut qu’on fasseles choses en même temps. Sans jumeaux,on n’a pas de chance. Elles se ressemblent que mêmeleur maman a du mal à les distinguer. Comme elles ont la même allurece n’est pas évident. Impossible pour ellesde vivre autrement. Être habillées différemmentest insupportable pour elles. Je parais pouilleuseà coté de toi. La moindre tentatived’y parvenir finit dans les larmes. Je me sens nulle tu vois,de ne pas y arriver. Lise et Émilie sont célibataireset c’est aussi une source de problèmes. Quand l’une se fait courtiser, l’autre devientinstantanément jalouse. Connaissant Lise, je sais qu’elle estattirée par lui, parce qu’il est sympa. La seule solution pour elles,trouver des jumeaux fusionnels comme elles pourvivre une histoire d’amour. Elles vont se lancerà la recherche des perles rares. Salut ! C’est Lise et Émilie. Elles sont très exigeantes,les choses ne vont pas être simples. Toi c’est Émilieet toi c’est Lise. Nous sommes des sœurs jumelleset nous recherchons des jumeaux. Ça paraît assezutopique parce qu’il faut trouver déjà des jumeaux,ça ne court pas les rues. En plus de ça, il faut que chaquejumeau plaise à chaque jumelle. Il faut que ça plaiseà l’une, et à l’autre, que les jumeaux eux-mêmesrecherchent ce profil, donc foncièrementelles n’ont pas choisi la facilité. Ça va être long pour qu’elles trouventla paire de jumeaux idéale. Lise et Émilie ont 24 ans. Depuis toute petites, elles ont prisl’habitude de tout faire à l’identique. Elles s’habillent de la même façonet font absolument tout ensemble, jusque dans les tâches les plus banales,comme acheter du pain. Bonjour, on va vous prendredeux pains coupés et une baguette aux céréales,s’il vous plaît. Merci beaucoup.- Bonne journée. Merci à vous aussi,au revoir. Elles viennent régulièrementet toujours ensemble, je ne les aijamais vues séparées. On ne conçoit pas d’allerdans un endroit séparément. Ensuite, parce que si l’unedoit faire une tâche, l’autre la partage. Même pour aller à la postepour une simple lettre, on y va toujours à deux.- Même pour peser une lettre. Ou pour des timbres,toujours à deux. Elles habitent ici à Cysoing,un petit village du nord de la France, à 20 minutes de Lille. Elles font des étudespour devenir documentaliste et vivent chez leurs parents avecleur petite sœur Loriane, âgée de 18 ans. Leur grand-père ne s’étonneplus de leur comportement. Quand on voit l’une,l’autre n’est pas loin, Ça il n’y a pas de problème. Ça ne fait pas du toutenvie à leur plus jeune sœur. Je n’aimerai pas toujoursavoir quelqu’un qui me suive. Il faut se lever en même temps,il ne pas faut manger, sinon ça ne va pas manger les mêmes choses,même si on a très faim. Es-tu contente d’avoirdes sœurs jumelles ? Oui, ça fait beaucoupde sorties non ? Deux fois plus d’attention,deux fois plus de sorties, deux fois plus de cadeaux. Le papa, lui, est un peudu même avis que la cadette. Ça m’énerverait,je suis comme Laurianne, qu’il y est quelqu’un qui fasse tout commemoi, qui pense à peu près comme moi. Elles font les mêmes choses ensemble. Donc pour nous,elles ne font qu’un, si on peut dire. Non?- Si. C’est vrai généralementquand tu t’adresses à nous, c’est assez rarementLise ou Émilie ou alors tu dis,elle est où ta moitié ? Oui parce qu’elle manque la moitié,quand il n’y a qu’une. Quand ils se retrouvent touspour manger le midi, elles ont leur propre menu. Ce sont des gnocchis à poêler,c’est quand-même meilleur qu’à l’eau. Elles étaient bonnes la dernière fois. Ce midi ce sont des gnocchis,comme elles font tout à l’identique, il est important pour ellesd’avoir exactement la même chose à manger, à la nouille près. Donc là, je compte les gnocchis pour être sûre qu’on ait chacunele même nombre de gnocchis, nombre paire, parfait. on n’aura pasà couper la dernière. Comme ça on a le mêmenombre de gnocchis. Parfois, on est en train de regarderce que l’autre a dans son assiette pour être sûre d’avoirexactement la même quantité. Si Lise se sert d’abord,je reprends le plat, je regarde en même temps,je calcule, trois cuillères, peut-être un petit peu plusou un peu moins. Selon l’assiette de Lise, je vais mettrela même chose dans mon assiette. Un comportementqui laisse même encore aujourd’hui leur papa perplexe. Je me dis, »Mes filles sont folles ». Je trouve ça étrange quand mêmede tout partager comme ça à l’unité. Mais c’est équitable aussi. Tout ça vient du fait d’être jumeaux. Je dis toujours,on ne peut pas comprendre, on n’a pas de jumeaux. D’autres sont indépendants. Oui, il y en a des moinsfusionnels, mais bon. Même au restaurant,on va prendre deux plats et on va manger la moitiéde notre assiette. Puis après l’autre moitié,on va changer d’assiettes avec Lise, ça nous permet de goûterà deux fois plus de plats. Mais comme ça, on se dit, »Voilà, on a mangé exactement la même chose. » Pour le quatre-heures,c’est la même chose, le pain est mesuréavec précision. Ça va là,ce que j’ai coupé ? Oui, c’est bon. La quantité ne suffit pas, elles veulentprendre le même plaisir en même temps. Elles vont mangerleurs sandwiches de manière identique. Elle est à la praline. Je crois que vais d’abord mangerle morceau au milieu, le chocolat et qu’après je mangerais la mie pour ne pas avoir trople goût du chocolat. Ce ne serait pas normal qu’il y en aitune qui ait plus de chocolat alors que l’autre elle vient justeà croquer dedans. Il faut vraiment qu’on fasseles choses en même temps. Si les deux sœurs sont pointuessur leur manière de manger, c’est parce qu’elles veulent peserexactement le même poids. Elles se pèsent à la finde chaque semaine pour le vérifier. Lise est la premièresur la balance, elle affiche 68 kiloset 100 grammes. Bien!- C’est vrai ? Tu as minci Lise. Mauvaise surprise pour les filles,Émilie est plus légère cette semaine, elle pèse 800 grammes de moins. Ah, ce n’est pas le même. Si on avait unequi était vraiment assez grosse et l’autre était toute fine,il y aurait des bagarres. Puis un kiloça peut faire la différence. C’est ça qu’on peut voir,c’est ça que les garçons vont dire, « Ah, celle-là, a un peu moinsde bourrelets que l’autre, je choisis celle là. » Il est important pour elles d’avoirun corps identique jusqu’à l’énorme tatouage qu’ellesse sont fait faire sur le flanc. Il y a deux inscriptions. Il est marqué, Didumos Enai,donc c’est le fait d’être jumeaux. Ou jumelles.- Oui, voilà. C’était logiquequ’on ait chacune le même tatouage. C’était pour dire, en plus,on a marqué le fait d’être jumeaux, donc on voulait vraimentque ce soit marqué. Dans la maison,elles ont chacune leur chambre, même si tout cela reste théorique, dans la pratique,ça ne se passe pas comme ça. On va voir ma chambre,je ne l’utilise pas du tout en ce moment. Elle est très désertique,on va dire. Désertique parce que la nuit,les sœurs ne parviennent pas à se séparer. Elles dormentdans la chambre d’Émilie. Donc ici, c’est ma chambre,c’est là où maintenant Lise dort aussi parce que souventon a une chambre pour deux. C’est un peu nuld’avoir chacune une chambre. C’est triste.- J’aime bien être chez Émilieparce qu’il y a tout. La carte des États-Unis là,parce qu’on adore Supernatural. Dès qu’une histoire se passedans une ville, on met le pins. Si par exemple, j’ai misle petit pins de l’épisode un, c’est à Lise de mettrecelui de l’épisode deux. Ce n’est pas logique que je planteles trois premiers et qu’après Lise ait droit d’en planter un autre. Il faut vraimentque ce soit équitable. Si j’ai planté 20 pins,Lise va planter 20 pins. S’il y a 21 épisodes,on le fait à deux. On a deux. Des exigencesque les deux sœurs ne vivent pascomme une contrainte. Ne pas avoir de jumeauxc’est pas de chance. On trouve que c’est une chanceet c’est pourquoi on remercie notre mère de ne pas nous avoir séparéesdès la crèche ou dès la maternelle, de nous avoir habillées pareillesjusqu’au collège quasiment, même au lycée. Une maman qui a toujoursdu mal, encore aujourd’hui, à savoir laquelle est Émilieet laquelle est Lise. Un grand sourire.- On change ? J’arrive généralement à les reconnaître,mais il faut quelques secondes quand même. Parce que, comme elles ont la même allure,la même même façon de marcher, ce n’est pas évident. Au téléphone,je ne reconnais pas leur voix. Je me trompe des fois. Mais sinon, en regardant bienil y a quand même des différences. Elles ont été élevées ensemble,à la crèche ensemble, à l’école, ça a suivi jusque jusqu’au Bacet même après les études. Lise et Émilie adorent contrôler leur vieet leur univers dans le moindre détail. Elles ont décidé à quoi devaitressembler leur vie future. On s’imagine bien avec des jumeauxvivant dans une grande ferme au carré. Une ferme dont elles ontdéjà dessiné le plan. Donc ma chambre serait plutôt iciparce que ici je verrais bien le salon. Chambre d’Émilie plus quotas. Pour le moment il s’agit d’un jeu,la réalité est plus compliquée que ça. Elles ont 24 ans et sont célibataires,parce qu’elles ne conçoivent pas de vivre des chosesl’une sans l’autre. Je crois que jamais j’aimeraisun homme plus que j’aime Lise. Émilie est à moi,même si elle se marie plus tard, je sais qu’ellem’appartiendra toujours. La solution pour Lise et Émilie,c’est de trouver des jumeaux qui devront leur plaire. Tous les week-ends, elles sortent danserpour s’amuser, mais aussi dans l’espoir de trouverles perles rares. C’est ce quiest prévu ce soir. Alice, leur meilleure amie,les coiffent pour l’occasion. Il n’y a pas que les jumeauxqui pourraient comprendre votre relation. On avait déjà essayéavec des garçons uniques, et finalement, même s’ils disaient,si, on comprend la relation que tu peux avoir avec ta sœur,tu as besoin d’être avec elle. Ils étaient toujours à dire, oui, mais pourquoitu es toujours avec ta sœur ? Moi aussi je suis là. Mon copain n’aime pas Lise,tant pis, je lui dirai ce n’est pas ce que je recherche. Si tu sais quec’est l’homme de ta vie, mais qu’il ne s’entendpas avec elle, tu le lâches ? Non, parce que c’est Lisequi choisira mon copain. Ce n’est pas Lisequi va passer sa vie avec. Si je ne n’aime pas le copain d’Émilie,tant pis, je dis, tu t’en vas. De toute façon Émiliepréfèrera rester avec moi plutôt que de resteravec le copain. Je préfère lâcher le copainplutôt que Lise me fasse la tête. Je ne veux pas qu’on se fassela tête pour un mec. Je ne me vois pasquitter un mec que j’aime juste parce qu’on ne l’aime pas. Tu ne crains pas de la faire souffrirplus que si tu lui faisais la tête ? En fait, je n’y pense pas trop,mais je sais que Émilie m’écoutera. Que si je lui dis, il ne me plaît pas,tant pis Émilie rompra avec son copain. C’est déjà tellement compliquéquand il y a qu’un seul garçon, mais là, il y en a deux qu’il fautqu’ils comprennent votre relation qui soient d’accordpour vivre avec vous. C’est tellement de critères,que ça ne paraît pas facile. Suivante. On prend la mêmeet on recommence. Ce soir pourtant,les sœurs vont être audacieuses. Elles ne vont pasêtre habillées pareilles. Elles ont la même tenue,avec des couleurs opposées. Alice aimerait qu’ellesse lâchent plus dans la différence. C’est bon, je peux entrer ? Oui, c’est bon, on est prêtes. Alors, comment tu nous trouves ? Ce serait biende vous différencier un petit peu, essayez d’être juste Liseou Émilie pas Lise et Émilie. On préfère être habillée pareille,on trouve ça plus marrant d’avoir les mêmes vêtements,mais en décalé en fait. Les garçons,ça les attire les jumelles. On va peut êtreplus attirer leur regard si on est habillée pareille,mais là, en décalé que s’il y en avaitune habillée différemment. On attire leurs regards,mais c’est vrai qu’à mon avis ils n’oseront moinsvenir vers nous. Au moment de se maquiller,elles se surveillent l’une et l’autre. Tu as mis tes lentilles Émilie ?- Oui. Je ne vais pas mettremes lunettes, je fais pareille. Tu t’es mis du noir ?Tu ne mets pas du vert. Ah non, du noir.- Ok. Les trucs comme ça Lisequi sont logiques que je te les dis plusde toute façon. On est à la bourre les filles,les garçons nous attendent. Au revoir. Tu as mis mon téléphone ?- Oui. Elles vont à une soiréeun peu particulière. Elles adorent la musique folkloriqueet viennent dans les soirées à thème organisées dansles salles de fête. Elles espèrent tomberpar miracle sur des jumeaux qui pourraient leur convenir. À première vue,il n’y a pas vraiment de jumeaux. Je ne sais pas s’il y a des frères,s’il y a quelques beaux garçons. On va essayer de voirce qui va se passer. Deux grands pas à gauche,un petit pas à droite, ok. Ce genre de soirée, ce n’est pasvraiment la tasse de thé d’Alice qui se prête au jeumalgré tout. Moi je préfère sortir en boîte,il n’y a pas photo. Tu veux avoirta revanche, c’est ça ? Si vous voulez me remercier ? Pour la prochaine danse,les filles doivent choisir des garçons. Lise est la premièreà se lancer. Tu danses avec moi ?- D’accord. Pour Alice, c’est clair,venir ici pour chercher l’âme sœur est une perte de temps. C’est sympa comme soirée,on s’amuse, mais honnêtement, si on veut un petit copain,ce n’est pas ici qu’il faut aller. Des jumeaux, encore moins. Pourtant, Lise semble avoir faitune touche avec l’un des danseurs. Elle va même lui demanderson numéro de téléphone. Ce beau garçon va me donnerson numéro de téléphone. Seulement mon numérode téléphone ? Plus si tu veux. De loin Émilie se rend comptede ce qui est en train de se passer. Lise a son cavalier. Émilie reste toute seuleavec Alice, pas contente. Je m’en fous qu’elle ait demandéson numéro de téléphone. Ce qui m’énerve, c’est la manièredont elle s’est barrée avec. Genre oh, j’ai autre choseà faire donc j’y vais. Pardon ? Moi aussi, j’aurais bienaimé danser la valse. Je déteste être mise de côté. C’est comme parfois elle va versdes garçons et puis moi, si je voulaisla danse avec toi ? Non, elle me laissesur le côté sans cavalier. Elle me laisse tombercomme une vieille chaussette. Elle ne pense qu’à elle. Émilie est furieuse,Lise, elle, a déjà oublié sa sœur. Je crois qu’elle était quand mêmeun peu jalouse aussi que justement je fassela connaissance d’un garçon, et puis qu’elle le resteun peu son côté. Je crois que ce qui a peinévraiment, peut-être Émilie, c’était que justementje ne dise pas au garçon, c’est ma jumelle,je vais te la présenter. Nous sommes le lendemain matin. Alice a rejointles deux sœurs. Elle a gardé le numérode téléphone du prétendant de Lise dans son sacet a oublié de lui donner. Merci.- Tu l’appelles quand ? Je ne sais pas. En fait, je n’aiplus de forfait. Je te prête mon téléphoneou un texto. Tu lui dis que ce n’est pas ton numéro. Je te prête le mien ? Tu l’appelles ? On va aller sur le canapé. Lise va donc écrire un SMS au jeune homme,sous le regard d’Émilie, très inquiète. J’ai passé une très bonne soirée hier. C’est bien, ou c’est vraiment bizarre ? Tape ton message, si ça ne colle pas,on efface et on recommencera. Moi ça me fait un peu bizarreque tu écrives comme ça un garçon, pas jumeauxparce que tu étais dans l’idée aussi qu’on rencontre des jumeauxet pas des enfants uniques. Si on trouve des jumeaux,c’est eux qui passeront d’abord. C’est pour ça que là, je me dis oui,ça se trouve, il m’intéresse. Mais, je préfère prendre mon temps. Et puis vivre d’abord.- Prendre ton temps avec qui ? Prendre ton temps avec qui ?- Avec lui D’abord, qu’il soit un ami. C’est clair que si aprèsquelques mois par exemple, on a toujours pas de copain,là, je verrais s’il m’intéresse. Tu n’es pas obligéede parler comme un chien, Je ne parle pas comme un chien.- Non, pas du tout. Au début, il faut absolumentqu’on trouve des jumeaux, parce quec’est ça qu’il nous faut. Puis là, elle commence à envoyerun texto à ce garçon rencontré hier. Moi, connaissant Lise,je sais qu’elle est attirée par lui. Parce que bon, il est sympa,il n’est pas moche à regarder non plus. Ça me dégoûte un peu, qu’ellele prenne que pour elle toute seule. Tu me dénigres. C’est un peu comme, non mais c’est bon,laisse moi vivre ma vie. Ce que tu me dis,je m’en fous. Tu crois tout de suite que parce qu’il y aun garçon qui m’a bien plu hier. Oui, parce que généralement…C’est plutôt entre vous, que ça se passe. Je suis en terrain neutre. Pour calmer sa sœuret surtout la rassurer, Lise va participerà la recherche des fameux jumeaux, cette fois-ci en utilisant Internet. On est sur un site communautaireet on vient de trouver une page, qui réunit les jumeauxet les jumelles. Pour faire éventuellementdes rencontres. Sur ce fameux site, elles vont écrirel’idéal qu’elle veulent rencontrer. On cherche des jumeaux grands,plus grand que nous. La couleur de cheveux,on s’en fiche. Musclés ?- Oui. De préférence- Intelligent, car je ne dis pas être bête mais je n’ai pas envied’avoir un garçon bête à côté de moi. Comme je m’efforce d’être fine, je n’ai pas envie d’un copain gros- Bisous de nous deux. En tous les cas, les jumeaux présentssur ce site leur paraissent engageants. Il n’est pas mal,je trouve. Il aurait peut-être pu mettreune autre photo pour son profil, On sent que c’est un peu trop posé.- Il y a d’autres photos de profil. Oh, il n’est pas mal quand même,- Oui. Oh il fait jeune.- Oui ! En attendant, de son côté,Alice ne lâche pas l’affaire. Pour elle, elles ne trouverontpas ce qu’elles cherchent dans leurs soirées folkloriques. Elle veut les entraîneren boîte de nuit. Elles ont dit oui,mais ça n’a pas été simple. Ce soir, on va faire un très gros cadeauà Alice parce qu’on a accepté de la suivre en boîte de nuit, sachant qu’on n’a jamais étéen boîte de nuit, que pour nous, c’était vraiment…- Une épreuve. C’est vraimentun nouveau monde. Que ce soit une soirée folkloriqueou en boîte de nuit, leur papa Hervé ne croitpas vraiment qu’elles puissent un jour trouverdes jumeaux par hasard. Ça va être compliqué pour vous. À moins que ce soitune soirée jumeaux. Non.- Il n’y aura pas de jumeaux. On verra, il y aurapeut-être des jumeaux. Des jumelles, si. Mais oui.- Pourquoi pas des jumeaux ? Tu nous imaginesavec quel type de garçon ? Unique, ce serait plus simple.Il ne serait pas comme vous, toujours penser les mêmes choseset faire les mêmes choses. Justement, s’ils sont différents,ils comprendraient peut-être pas notre relation. Tandis qu’avec des jumeaux,ils savent comment on fonctionne. Il faut faire vos vies aprèsséparément, sans se quitter, il faut quand même vivreun peu chacun de son côté. Non ?- Non. Je trouve ça évident. Parce que tu esenfant unique que tu dis ça. Ne restez pas vieilles les filles.- Non. Une paire de jumelles avec une pairede jumeaux dans une ferme au carré ? Oui.- Non ? Avec les enfants tous ensemble et les naissancesle même jour et tout. Deux jumeaux. Moi, je crois quec’est plutôt un rêve. C’est parti, on se change.- Oui. En attendant, les sœurs ontaccepté de jouer le jeu. Elles vont même rompreune règle sacrée, elles vont s’habillerdifféremment. Une idée quine plaît pas à Émilie. Ce n’est pas obligéde se coiffer pareil. Elle en devient mêmetrès vite irritable. Si tu veux, tu pourras aller cherchermes chaussures dans mon armoire. Si ça ne te dérange pas,si te dérange, ne le fait pas. Lesquelles ?- Les rouges. Elles sont où ?- Dans mon armoire. Où ? Il y a deux portes- À gauche dans ma penderie. Merci. Lise a donc des chaussures rougeset Émilie des chaussures noires. Moi, je n’aime pas du tout celle-là. Je les trouve moche. Si le garçon a bon goût,on va dire en matière de mode. et s’il me voit comme ça,il va se dire, elle ne sait pas s’habiller,l’autre si, je l’a prends. C’est Émilie qui vitle plus mal d’expérience. Dans sa petite robe blanche,elle se sent brutalement coupée de Lise. Je parais pouilleuse à côté de toi.Lise a une robe noire avec les talons rouges,ça fait mieux que moi. Non, c’est un autre style.- Je ne me bats plus avec toi là-dessus. Franchement. De voir Lise se sentir à l’aisedans sa tenue différente d’elle devient viteinsurmontable pour Émilie. Franchement,je n’ai plus envie d’y aller. Je me sens moche là-dedans. Tu veux changer de tenue ? Tu veux mettre la robe à pois ? Non. Tu veux mettre une jupe en jeansavec les chaussures rouges ? Non, non,ça fait pouilleux. Je n’aime pas les chaussures,elles sont moches. Mets en d’autres alors,- Je n’en ai pas d’autres. On n’y va pas, on reste là ? Tu as le choix de fairece que tu veux. Si tu veux te changer,tu te changes, l’autre robe est en bas. Tu ne veux vraiment pas essayer ?- Non. Mais pourquoi ?Tu veux qu’on change de robe ? Émilie. Si tu veux on change de robe. Pour moi, c’est trop dur. Reprend ton souffle,attends deux secondes. Je me sens nullede ne pas y arriver. Mais je me dis, Lise elle t’aurafait plaisir, elle sera venue avec toi. Il y en aura au moinsune de nous deux qui aura réussi,qui se sera dit, je vais oser. Moi, les autres,je m’en fous de leur regard, je veux m’amuser, je vais faire plaisirà ma copine, mais moi je n’arriverai pas. Le temps passe et Émiliene se calme toujours pas. Après une heure,Lise et Alice ne savent plus quoi faire. On y va ? Ça ne te dérange pas Émilie si…- Non. Ne t’inquiète pas,ça ne va pas être super. Vivre une soirée sans sa sœur ne posepar contre aucun problème à Lise qui n’hésite pasune seconde à l’abandonner. Elle et Alice partentdonc en boîte sans Émilie, qui reste toute seuledans sa chambre, sans sa sœur. Lise, par contre, est étonnéede prendre du plaisir à cette expérience. C’est un grand pas pour moi. Tu te rends compte,je suis toute seule. C’est comme si, maman regardeje sais marcher tout seul. Mais je croisaussi que papa sera content. Il dira : « C’est bien,vous vous détachez enfin ». Tu vois Lise,tu peux faire sans ta sœur. Pas trop stressée ? On verra. Pour la première fois de sa vie, Lise va entrerdans une boîte de nuit. Un peu impressionnée. Si on y avait été à deux, les gensauraient vu qu’on avait la même coiffure. Ils auraient dit ce sont des jumelles,ils auraient fait attention à nous. Alors que là, c’est vrai quecomme j’étais qu’avec Alice, c’était un peu voilà deux copinesqui ont décidé de sortir en boîte. J’ai dit à Émilie,j’espère que tu ne prends pas mal. Mais je crois que j’ai plus appréciéle fait que je sois qu’avec Alice plutôt que si on avait été à trois. Elle qui ne fréquentaitque les soirées folkloriques se retrouve icidans un univers totalement différent. Un universplein de célibataires. Lise se sent plutôt à l’aise. Elle ne tarde pasà se faire aborder par un garçon qui va tout de suitelui demander son âge. Un garçon est venuspontanément lui parler. Une vraie révélationpour Lise. Ce n’est pas un jumeau,mais ça m’a fait plaisir qu’il s’intéresse à moi,de se dire tiens, il y a un garçon parmitoutes les autres filles qui m’a vu. Wow, je dois avoir quelque choseen plus que les autres. C’est vraiqu’on se sent à part. On se sent bien. Se faire aborder par un garçon,on se sent différente. Immédiatement après,Lise va faire son rapport à Alice. Lise va finalement rentrertrès tard dans la nuit. Le lendemain matin,l’ambiance est glaciale dans la maison. Lise est dans son coin. Émilie, elle, est assisedans le salon. Les deux sœursne se parlent pas. C’est Lise quiva se décider à briser la glace. Ça va, Émilie ? On va faire les boutiques ?- Non. On va promener les chiennes. Tu ne veux pas parler ? Émilie n’a pas su, comme sa sœurjouer la différence hier soir et surtout n’a pas eule courage de sortir en boîte. Comparée à elle,elle se sent ridicule. C’est bizarre quand mêmeque tu aies laissé tomber. Ça ne te correspond pasparce que d’habitude tu es toujours allez, on y va et tout en trainde donner tes petits ordres. Toi, tu vois, tu arrivesà rentrer dans la vie de femme. Moi, je sais que je suisbloquée dans la vie gamine. À chaque fois, ce que je choisis,c’est toujours des tenues marrantes, vachement colorées,des petits porte-clés ridicules toi tu arrives à fairedes trucs de grand. Ma robe faisait gamin. Franchement,toi ça faisait femme. Pourtant tu étais bien assortie. Même la coiffure, je veux direles chaussures qui allaient avec ta robe. Heureusement, Lise va avoirune bonne nouvelle à annoncer. Une nouvelle quielle l’espère, va dérider Émilie Émilie. Quoi ?- Viens, on a eu un message. Oui, deux minutes. Il faut que j’attende Émiliepour le lire, sinon ça ne va pas aller. Émilie. Deux jumeaux ont réponduà leur annonce sur Internet. Est-ce que ça vous tented’aller boire un verre sur la Grand Place de Lille,Vincent et Julien. D’accord. Elles vont immédiatementles appeler. Oui, salut c’est Lise et Émilie ! C’est les jumelles a qui tu avaisenvoyé un message sur Facebook. Oui, d’accord. Tu es à Lille là ? Oui.- Ok d’accord. On est encore chez nous,mais on devrait arriver dans une vingtaine de minutes. D’accord. On se retrouveraà la grande place de Lille ? Oui c’est ça.- Du côté de la fontaine ? Oui, du côté de la fontaine. Pas de souci. OK, à tout à l’heure. Salut. Il n’est pas très avenant. Il a une voix une petite peu, »Oui. Oui. » Je pensais qu’il seraitexcité d’y aller, tu vois. Déjà quand tu dis c’est Émilie.- Oui; Un gros blanc.- Je pensais que c’était un faux numéro. Je m’attendaisà un peu plus. Il est peut-être stressé. Il n’est peut-être pas comme nousà montrer qu’on est contente. Émilie a du coupretrouvé le sourire. Il faut vitese préparer avant de sortir. C’est toujours marrantde rencontrer des jumeaux. On va en profiter. On va probablement aussi comparercomment ils vivent leur gémellité. Nous comment ça se passe. Autant au niveau de la vie personnellequ’au niveau des études. Donc, c’est toujours agréable. On se sent un peu moins seul,un peu moins différentes. Tu es prête ?- Oui. Bon après-midi,- À ce soir. C’est donc toutes joyeusesqu’elles partent pour Lille. Elles les retrouverontsur la grande place. C’est très facilementqu’ils se reconnaissent tout de suite. Salut. Qui est qui ?- Émilie. Salut.- Salut. Ça va bien ?- Oui et toi ? Vous ressemblez,c’est dingue. Moins que je vous je pense. Ils s’appellent Vincent et Julien. Ils vivent à Poitierset de passage à Lille. Leur gémellité, ils ne la viventpas du tout comme les filles. On va boire un verre ?- Oui, oui. Nous, on n’est pasdes jumeaux très fusionnels, donc on aime bienavoir chacun notre petite vie. Déjà on ne travaille pas ensemble. On se revoit de temps en temps,On n’est pas inséparables. Le fait de ne pas se voirla semaine ne dérange pas du tout. Quand on est trop ensemble, il y abeaucoup de tension entre nous deux. En attendant,le contact est plutôt chaleureux. Pour débuter, les jumeauxracontent aux filles leur jeunesse. On a toujours été ensemble,on a été séparés une petite période, Au primaire.- C’est vraiment petit. Ils nous ont forcé à nous séparer. Ils ont préféré nous séparer.On n’était pas dans la même classe. On s’est retrouvésau collège et au lycée. On a fait les mêmes étudeset on s’est séparés après. Lise va décider de rentrer dansle vif du sujet, sans préambule. Est-ce que, comme nous,vous recherchez des jumelles ? Pas forcément. Ce n’est pas une obsession.- Oui ? Mais votre avenir,vous le voyez pas avec des jumelles. Vivant dans la même maison ?- Non, pas du tout. C’est possible,mais il faut une distance. On ne cherche pasabsolument des jumelles. Si on en trouve, il fautqu’elles ne soient pas isolées non plus, Ça pourrait êtreun handicap. Si elles sont inséparables et veulentvivre ensemble, ça ne marchera pas. On a eu des copains uniqueset on s’est rendu compte qu’ils ne comprenaient pas notre relation- Que c’était fusionnelle. Qu’on devait de se parler tous les jours,de faire les choses à deux. Personnellement,ça m’embêterait de toujours vivre avec mon frèreet ma belle-sœur. Très vite, c’est évident,l’aspect fusionnel de Lise et Émilie effraie les jumeauxqui gardent leur distance. Ça resterait plus amical. Pareil pour moi. Après, il faut peut-êtremieux les connaître. Il faut les connaître,ça ne veut rien dire. Mais après, sur l’aspect physique,personnellement, ce n’est pas tropmon style de fille. Un petit peu grande.- Oui, aussi, c’est sûr. Ça n’est pas forcément une déceptionpour les deux sœurs, au contraire. on a prévu dese revoir en tant qu’ami, de bavarder pareil, de continuerà échanger un peu nos expériences. Salut et merci aussi.- Au revoir. C’est vrai que là,l’aventure continue. On est encore plus motivé pour trouver des jumeaux. Parce que là, que rienque ces quelques heures passées en leur compagnie pareil,ça fait normal. C’est une semaine plus tardqu’un autre rendez-vous prometteur va se profiler à l’horizon. Deux autres jumeauxsemblent s’intéresser à elle. C’est par SMSqu’ils vont confirmer la rencontre. Coucou les jumelles ! Comment allez-vous ?C’est Manuel et Alexis, les jumeaux. Ce qu’on avaitdit qu’on rencontrerait. Nous avons hâte de vous voiret nous vous donnons rendez-vous à 15 h devantNotre-Dame de Paris. À tout à l’heure et bon voyage.Manuel et Alexis C’est un bel endroit déjà. Ils aurait pu choisir une rueque personne ne connaît. Je te proposequ’on prenne notre appareil photo. Commeon ne va pas souvent à Paris, En plus, on aura de belles photos,- On ne va pas jouer les touristes. Dans ce cas-là,on leur répond aussi. J’ai eu un message aussi. Contente de partir ? Oui. En plus,ils ont donné rendez-vous à Notre Dame.- Notre Dame. Tu feras attention là-bas, Attention à vos papiers.- Oui. Prend les cartes bleues. Leur maman le sait, leur rencontre avecdes jumeaux fut décevant pour elles. Elle espère du bon cette fois. Avant de voir partir ses filles,elle va leur réserver une surprise. J’ai une surprise pour vous,je vous avez écrit un petit quelque chose. Quand vous êtes arrivée,il y a 24 années, c’est comme un tourbillonqui a tout balayé. Notre petite famille s’est agrandied’un coup de un à trois enfants, il fallait assurer. Vous avez grandidans la joie et les rire. À peine a-t-on eu le temps,nous, de vous voir grandir qu’après quelques annéesune petite sœur est née. Bilan trois filles, un garçon. On était comblé. Voilà que vousvoulez quitter le nid. C’est normal, après tout,n’est-ce pas ? C’est la vie. Vous recherchezl’élu de votre cœur. Un couple de jumeauxferait votre bonheur. Est-ce que vous trouverez ?C’est mon souhait. Que toute votre viene soit plus qu’une fête. Et vous devez savoirque dans cette aventure, on vous aime très fort et ça,soyez en sûres. Merci maman. J’ai écrit avec le cœur. Je suis contenteque tu nous ait enfin écris quelque chose. Tu écrivais pour tout le monde,là, c’est enfin pour nous. Un petit cœur dessus. Merci maman.- Je penserai à vous. À ce soir maman.- Oui. Lise et Émiliey croient à cette rencontre dans le train, les deux sœurssont un peu inquiètes. S’ils plaisent à l’une,automatiquement ils plairons à l’autre. Ne serait-ce que sur le physique,on a les mêmes goûts. On espère qu’ils aurontle même point de vue que nous, que aussic’est vachement fusionnel que peut-être, ils ne voient pasleur vie sans leurs jumeaux. Et puis peut-être, qui sait,qu’il y ait plus que de l’amitié. Lise et Émiliene connaissent pas du tout la capitale. Trouver son chemin jusqu’àNotre-Dame ne sera pas simple. On veut rejoindre Notre-Dame,mais on ne sait pas comment. Vous avezun plan du métro ? Non, Attends.- Notre-Dame, c’est là. On ne sait pasoù ça se trouve. C’est là-bas, RER Métro. À l’accueil, on va demander. Mais pourquoitu veux demander ? Il y a des bornes,- Si on ne sait pas s’en servir ? Ah, ils prennent pas les billets. Je n’ai pas de monnaie,- On va annuler. On va aller à l’accueil. Il n’y a personne à l’accueil. Il y avait paiement par carte,on n’a qu’à payer par carte. On en a trois ?-Non, ça c’est le reçu. Il y a marqué quoi ? RER. Oh là là c’est mal foutu. C’est toutes soulagéesqu’elles sortent enfin du métro. On a rendez-vous avec eux au niveaude la statue de Charlemagne, à côté du parvisde Notre-Dame de Paris. Donc on va voir. Je crois qu’elle est là-bas,la statue. Je crois que je les vois. Est-ce qu’on va tenter ? Ils sont un peu fatigués. Lise et Émilievont repérer les deux frères. Ce sont les deux silhouettesnoires au pied de la statue. Bonjour.- Bonjour. Émilie.- Enchanté. Salut.- Alexis. On vasur les quais de Seine ? Oui.- Je serais votre guide. Voilà, c’est parti. Quand on est arrivée,on a eu du mal à se retrouver, ce n’était pas facile. Quand je les ai vu,j’ai dit « Ah, les beaux gosses. » Franchement,- J’ai dit : « Comme ils sont sapés. » On dirait des pouilleuses à côté. Je ne m’attendais pas. Ce qui est bien c’est qu’ils ontun visage vachement doux. Ils s’appellent Manuel et Alexis,ils ont 20 ans et sont parisiens. Vous faites quoi métier ? On est pâtissier. C’est un super métier ça. Exactement.- C’est le mot. Ça plait plus souvent ça en général.- Oui. Dans notre métier on essaie toujoursd’aller plus haut, plus fort. Quand je fais une production,j’envoie à Alexis direct pour avoir son avis. On avait mis des talons etc’est dans une pâture en fait. On avait peurde planter des poireaux. Finalement, ça a été,mais on avait super froid. Ça vous dit de prendre des photos.- Avec grand plaisir. Même si le temps n’estpas trop au rendez-vous. Comme ça, Émilie,la main sur l’épaule. Quoi ? La main sur l’épaule.- Ne vous battez pas. On va prendre un chocolat ?- Oui. Ça va nous réchaufferun peu par ce temps. S’il y en a un qui veut essayerd’aller sous le parapluie. Je n’ai pas pris la bonne main.- Il faut tenir comme ça. Ça sera plus simple. Quand il dit,attend je vais tenir le parapluie, c’est peut être qu’un petit truc,mais pareil quoi. C’est le truc. Bonjour.- Bonjour. Qu’est-ce qu’on vous sert ?- Un chocolat chaud. Pareil.- Pareil. D’accord. C’est marrant,quatre chocolats chauds. D’habitude les garçons,ils prennent une petite bière. Non, moi j’aimeles choses sucrées. Vous aussi ? On adore.- Le chocolat aussi en particulier ? Oui- À ce propos, j’ai une surprisepour vous. J’ai du chocolat donc deux tablettesavec votre signe zodiacal. 100 % chocolat avec quelquespetites noisettes caramélisées et le tout recouvertde poudre d’or. J’oserai même pas la manger.- C’est ce que les clients nous disent. J’oserai mêmepas la manger, c’est beau. Tu m’étonnes,- Ça mérite la bise. Oui merci.- Merci beaucoup. Les plaquettes de chocolatcomme ça, alors que finalement on ne les connaissait pas,ça aurait pu ne pas passer. On n’avait même pas de cadeau. D’un autre côté, c’est plusaux garçons d’offrir des cadeaux. C’est de manière beaucoup plus détendueque dans le précédent rendez-vous que les sœurs vontaborder le sujet des relations. Il n’y en a jamais un qui a casséparce que son frère lui avait dit je ne l’aime pas ? Mon ex-petite amie,Alexis disait, mais regardece qu’elle fait des fois. Il m’a fait ouvrir les yeux. À l’époque, j’étais avec une de mes amies,donc après on s’est séparé et quelques temps après,c’est Manuel. Je suis sortiavec une de ses ex. Ça m’a faitbeaucoup rire sur le coup. J’ai dit, vas-y,fais-toi plaisir. Comme nous, vous êtesdes jumeaux fusionnels ? On est toujours très complémentairesl’un l’autre, extrêmement liés donc en premierpar notre métier. C’est vrai qu’on peut échangerou débattre sur notre métier. Dans la vie de tous les jours,si l’un n’est pas là, il y a un manque finalement. C’est comme si il manquait une présence.- Presque nous deux passons avant avons tout. Le courant semble être passéentre les sœurs et les jumeaux qui les raccompagnejusqu’à la gare du Nord. Merci pour la journée,- Merci a vous. Au revoir.- Merci. Si vous voulez,visiter le Nord. Vous pouvez nous appeler sans souci.- D’accord, ça marche. Salut ! À peine les ont elles quittéesqu’elles appellent immédiatement leur maman au téléphone. La journée s’estbien passée. Les jumeauxn’étaient pas mal du tout. Super sympa, on a euun cadeau, on te montrera. Pour le moment, on n’a pasencore vu si on leur plaisait. Mais on aimerait bien. La suite, c’est de se revoir,de se recontacter et reparler ensemble. De voir si eux aussi ils ont les mêmesattentes ou si elles veulent qu’on reste de bons amis. Les soeurs sont ravies. Une chose est sûre, elles vonttout faire pour que ça continue. Nous sommes deux semaines plus tard,les deux sœurs sont toutes fébriles. Aujourd’hui, elles vont revoirManuel et Alexis, les jumeaux parisiens. Ils vont fairele déplacement pour chez elles. Elles veulentque tout soit parfait. On mange quoi ce midi ? Je prépare une entréede saumon fumé. Puis il y aura le mignonde porc à la mandarine avec le gratin, des haricots verts. À la maison, toute la famille a été miseà contribution pour les accueillir. Même Papi metla main à la patte. Attention. J’ai de la réussite, s’il vous plait. Il y a une petite excitation, tout le monde est au travail, en trainde faire quelque chose, on se prépare, on se fait beaux, on est presséque les jumeaux arrivent. j’espère que même avec la famille,ça ne sera pas trop oppressant. Tout le monde devra faire bonnefigure quand ils arriveront. Tenez-vous bien. Ne faites pas les ploucs.- Pas de problème. Pour le dessert, Lise et Émilie fontune mousse au chocolat. Comme les jumeaux sont des pâtissiersspécialisés dans le chocolat, elles sont très inquiètes du résultatet ne veulent pas tout rater. C’est pour 8 personnes,tu vois. 150 grammes.- Oui, mais il est marqué 350 grammes et là,on n’a que 300 grammes. Il manque que 50 grammes. C’est un peu commepasser un oral de faire la mousse. On a trop l’impressionqu’on va être jugé là par les jumeaux, même si eux,ils ne penseront sûrement pas ça. Mais c’est comme offrir une pairede chaussures à un cordonnier. Il va voirsi c’est bien ou mal fait. Déjà niveau présentation,ce sera tous les mêmes. Dans des petits potsen terre cuite. Papi a dit que nos moussesétaient très bonnes. Jusqu’à présent,pas de problèmes. Ici l’enjeu est de taille,parce qu’on a changé de chocolat. On ne sait passi ça donnera le même résultat. C’est pour leur plaire,pour dire nous aussi, on sait faire des petits desserts,sans être pâtissières. Les sœurs doiventpartir les chercher à la gare. Avant d’y aller, elles s’assurent que toutle monde a bien compris les consignes. Tu te souviensde comment ils s’appellent ? On te l’avait dit. Manuel, non ?- Oui, et ? Alexis.- Oui. J’espère que je me rappelleraiquand ils arriveront. À tout à l’heure. On arrive. Dix minutes seulement. Je suis en train de déstresser,parce que je me dis ça y est, on y est. Ça me déstresse de conduire. Moi, je commenceun peu à stresser. Parce qu’on y est,on va les revoir. À mon avis,on va bien s’entendre à nouveau. Aucun souci. C’est vrai qu’il y a toujours une petiteappréhension de comment ça va se passer. C’est devant la gare de Lille,qu’elles vont retrouver les jumeaux. Salut.- Salut. Comment allez-vous ?- Ça va bien. Et toi ?- Oui. Vous avez fait un bon trajet ? Oui, ça été. Super, ça été. Pas de problème de grève ?- Tout s’est très bien passé. Parce qu’on entendait ça,on s’est dit mince On a aussiposé des questions. L’important est qu’on soit bien là. En plus on est à l’heure.- Désolée d’être en retard. Ça a été.On n’a pas attendu trop longtemps. Là, on est en double file,on va se dépêcher d’y aller. D’accord. Vous avezde la chance, il fait beau. Alexis, Manuel. Bien, c’est ça.Émilie, Lise. Non.- Mince. On s’est levé tôt ce matin. Manuel à 6h30. J’arrive du Mans. Il revenait du Mans.- Journée chargée. Chez Lise et Émilie,ils vont être accueillis par toute la famille réunie. Bonjour Manuel.- Bonjour. Enchanté.- Enchanté. Bonjour, Lauriane. Bonjour, Alexis. Manuel. Enchanté.- Enchanté aussi. Bienvenue à la maison. Merci.- Merci à vous. Merci de nous recevoir.- Enchantée de vous rencontrer. Bien contents, tous. Nous de même.- On entre. Allez-y,je vous en prie entrez. Ça a été la route ?- On a eu 1 h de transport, donc ça va. Tout le mondeest un peu intimidé. Pour briser la glace, les fillesvont leur faire visiter la maison. On va voir nos chambres, il y aplein de posters de séries, de films. C’est notre péché mignon,on a acheté la saison 4 de Heroes. Les séries ne sont pas nos points forts,On le connait juste de nom. Ce ne sont pas les sériesqu’on va regarder à la télé. Je ne regarde jamais la télé.- Faute de temps. On court sur le temps. On n’a pas trop le temps. Elles commencentpar la chambre de Lise, une chambre virtuelle puisque les deuxsœurs dorment ensemble chez d’Émilie. La première chambre ? Oui. Qui est vide ? Oui, elle fait garde de meubles. Vous êtes toutes les deuxdans les mêmes chambres ? Vous êtes tout le temps ensemble.- Exactement. Nous, on a chacun notre chambre. Je pense que c’est important pourse reposer la nuit, chacun de notre côté, de se revoir le lendemain. Comme Lise n’a pasde réveil avec une sonnerie, moi, j’utilise mon portable,c’est pour ça qu’elle est là comme ça le matin,on peut se réveiller en même temps. On adore faire les puzzles aussi. Il y en a une qui faitle bas et l’autre le haut. Ah oui, quand même. Moi, je n’aurais pas la patiencede faire ça pendant une journée. C’est sûr.- Nous, on adore. On va faire un tasavec les montgolfières, un tas avec les animaux,un tas avec le ciel et les montagnes, ainsi de suite. Oh non, on adore ça.- Oui. Vous faites vraiment tout ensemble.- Oui. L’aspect fusionnel des deux sœurssemble un peu effrayer Manuel et Alexis. C’est le moment de passer à table,les sœurs adorent s’habiller pareil, contrairement aux garçonsqui aiment bien pouvoir être différenciés. Alexis me reprochais de ne pas avoirmis de chemise aujourd’hui. Oui, c’est un événement. Nous, si je mets un pantalonet Lise une jupe, je la vois et je lui dis : »Tu aurais pu me dire quand même. » Donc du coup, je changeet moi aussi je mets une jupe. J’évite de mettrela même veste. Sinon, ça fait « Ah ben tiens,vous êtes toujours habillé pareil ». Même si on aime bien,des fois qu’on s’intéresse à nous, qu’on nous reconnaisse,dans l’autre sens, ce n’est pas évident. On s’est habituéà s’habiller totalement mais on dit toujours : »Les jumeaux, des jumeaux ». Oui, je sais. Manuel et Alexis vontspontanément participer au service. Depuis leur arrivée,les sœurs sont sous le charme. Ils sont toujours aussi sympa,aussi gentlemen. Ils disent : »Attends, je t’aide à débarrasser. » C’est quand même super sympa. Est-ce que ta mère a besoin d’aide ?- Oui, oui vas-y. Ça ne me dérange pas. Oui, ça se passe bien,franchement. Ça va les filles ?- Oui. Qu’est-ce tu penses des jumeaux ? J’ai une très bonne impression. Je pense qu’ils ont étécontents de venir. Oui, je crois. Ils sont bien gentils. Ils sont serviables.- Oui. Il ne faut pasaller trop vite quand même. Il faut le tempsde se connaître peu plus. Vous avez des centresd’intérêts communs, mais voir encore plus,peut-être en se voyant plus. Le moment du dessert est arrivé. Lise et Émilie vont fairegoûter leur mousse au chocolat aux jumeaux pâtissiers. Elles sont du coup toutes tendues. C’est pire que passerun contrôle, un oral. Si on avait fait une salade de fruits,on aurait été moins stressées. Mais là, c’est vraiment leur métier. On se dit qu’ils vont voirtout de suite si c’est bien ou pas. Maman, tiens les cuillères. C’est un petit dessert,on espère que ça va vous plaire, et que vous ne serez pas trop dur dans votre jugement ou déçu. Le papier alu c’est comme ça.Il n’y a personne qui se plaint en disant Moi je veux celuioù il y en a le moins. Personne ne regardedans le pot de l’autre. L’important c’est quece soit fait avec amour. Les professionnels vont goûteret donner leur avis. Ce n’est pas le même chocolat.D’habitude, c’est un autre chocolat. Je trouve qu’elle est un peu ferme. Moi je trouvequ’elle est un peu froide. Ça sort du frigo,c’est pour ça. Elle vous plait ?- Très bon. Oui c’est vrai ? Le petit conseil, c’est laisser reveniren température un tout petit peu, déguster à température ambiante ou tu les mets un tout petitpeu au micro-ondes, environ cinq secondes etelles seront juste température ambiante. C’est parce que le chocolatne se mélange pas avec l’eau à causede sa matière grasse. Ce n’est pas compatible avec l’eau. Soit tu le mets au bain marieou soit au micro-ondes, en fonte très très doucepar contre au micro-ondes, il peut risquer de brûler. Les jumeaux doivent rentrer à Paris. La journée a été courte, maisils ne peuvent pas rester plus longtemps. C’est vraiment très sympa.- Au revoir Alexis. Je vous ai reconnu. Les sœurs les raccompagnent. Deux couples de jumeaux, dans les ruesde Lille, ils ne passent pas inaperçus. Bonjour les jumeaux.- Ils sont vraiment trop relou. Deux couples de jumeaux,tu te fais encore plus remarquer. C’est vrai que parfois,les personnes sont vachement méchantes. Elles se moquent de nous.Elles nous montrent du doigt. Genre « Oh, regarde, des jumelles,qu’est-ce qu’elles ont l’air ploucs. » Alors que je me balade, quoi. On n’a pas eu vraiment ce souci. Personne, jusqu’àmaintenant s’est moqué de nous. Au contraire, ils s’intéressaientpeut-être même plus à nous. Ils nous posaient des questions. Le moment des au revoir est arrivé. On a passéune bonne journée aussi. On est venu chez vouset pas chez nous justement. Merci beaucoup.- On se reverra. Si un jour vous vouliez revenir sur Parispour visiter beaucoup plus, parce que la dernière fois,c’était assez bref. Ce sera avec plaisirqu’on vous accueillera. Même si la famille veut venir. Ne tente pas trop notre mère. Merci- Pareil. À bientôt. À bientôt.- Salut Lise. À bientôt. Salut Manuel et Alexis. Lise et Émilie.- Oui. On commence à se reconnaitre.C’est bon signe. Cette journée a permis aux jumeauxde se faire une opinion sur elles. Ils veulent continuerà les voir, en tant qu’ami. Leur côté fusionnelles a un peu effrayés. On en a parlé avecleurs parents tout à l’heure. Il nous a raconté que leur fille aimeraitbeaucoup vivre avec des jumeaux. On lui demandait si le fait d’êtretoujours ensemble est faisable ou pas ? C’est difficilement réalisable,on n’a pas les mêmes emplois du temps, vivre avec quatre,est-ce que c’est réellement possible ? Ce n’est pas comme çaque Manuel et moi voyons la vie. Les sœurs, par contre,sont toujours aussi enthousiastes. Elles comptent les revoir à l’avenir,cette histoire ne doit pas s’arrêter là. On aimerait bien par la suitese revoir avec Manuel et Alexis. Je crois quela prochaine étape, on y va. On s’invite chez eux,- Pas leur sauter dessus non plus. On prend les devants et demande sion peut se voir tous les quatre . On verra ce qui va arriver.

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